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Nouveau coup dur pour les défenseurs de l’environnement aux États-Unis. L’administration Trump envisage d’abroger de manière définitive les mesures mises en place par l’ancien Président Barack Obama pour réglementer la fracturation hydraulique «fracking» sur les terres fédérales et dans les réserves indiennes. Selon des responsables de l’administration américaine, la proposition élaborée par le Bureau de gestion des terres (BML), relevant du ministère de l'Intérieur, «coûterait à l'industrie du pétrole et du gaz jusqu'à 45 millions de dollars par année en cas de conformité», rapporte la MAP. La fracturation hydraulique est une technique de forage controversée qui consiste à injecter sous très haute pression un liquide à plus de 4 km de profondeur dans la roche, dans le but de la fissurer et d'y récupérer des gaz de schiste.
L'ordonnance fédérale adoptée en 2015 établit des normes du fracking sur les domaines fédéraux concernant le tubage des puits des fluides de fracturation et le stockage des fluides résiduaires. L’abrogation de la mesure anti-fracturation fait partie des efforts du Président Donald Trump en vue de détricoter le filet réglementaire environnemental mis en place par son prédécesseur.
Le Président avait ainsi signé, le 27 mars dernier, un décret exécutif destiné à annuler une série de mesures pro-environnementales mises en place par l’administration Obama pour faire face aux changements climatiques. Le Président Trump avait qualifié lors de la campagne électorale le changement climatique de «canular» et avait promis de retirer le pays de l’Accord de Paris sur le climat et de supprimer l’Agence américaine de protection de l’environnement.
