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Un vibrant hommage à Robert Hof et Khalil Damoun

Le coup d’envoi du cinquième Festival Europe-Orient du film documentaire à Tanger a été donné, le mardi 19 septembre, au Centre culturel Ahmed Boukmakh en présence d’une pléiade de cinéastes et du public fidèle de cet événement cinématographique qui devient de plus en plus incontournable dans la ville du Détroit. La cérémonie d’ouverture s’est distinguée par les hommages rendus à Robert Hof et Khalil Damoun.

Un vibrant hommage à Robert Hof et Khalil Damoun
La cérémonie d’ouverture s’est distinguée par un hommage à Khalil Damoun.

Lors de la cérémonie d'ouverture du festival, deux hommages ont été rendus à deux noms réputés dans le domaine cinématographique : le brillant réalisateur hollandais Robert Hof et l’écrivain et critique cinématographique marocain Khalil Damoun. Robert Hof s’est dévoué durant toute sa vie au cinéma. Son parcours d’une quarantaine d’années s’est enrichi de plus de 200 films documentaires qui lui ont valu des distinctions et des Prix internationaux. Cet hommage au Maroc a été, pour lui, une grande joie qu’il a manifestée avec beaucoup d’émotion et de gratitude. La deuxième personnalité consacrée, pendant la même soirée d’ouverture, Khalil Damoun, est président fondateur de l’Association des critiques cinématographiques marocains. Il fut aussi élu en 2015 président de l’Union africaine des critiques cinématographiques.

«Ces hommages à des personnalités cinématographiques éminentes d’ici et d’ailleurs font partie des nombreux objectifs de ce festival qui se veut un pont de communication entre l’Europe et l’Orient, favorisant les valeurs de coexistence, de tolérance et de respect entre les différents peuples de ces pays. Nous estimons, à travers cette manifestation cinématographique, renouveler le rôle civilisationnel du Maroc en tant que terre d’accueil et vecteur d’échange avec d’autres cultures du monde. C’est toute une stratégie que nous menons pour faire bénéficier tous les citoyens marocains, ainsi que ceux qui viennent d’autres pays, et ce par le biais de la riche programmation du festival comprenant des conférences, des tables rondes, des ateliers et des master class animés par des spécialistes en la matière. Sachant que la présence de ces personnalités du monde du cinéma permet des rencontres très fructueuses en termes d’échanges, d’expériences et de projets cinématographiques qui peuvent voir le jour grâce à ce festival», souligne Abdellah Abou Awad, président de l’Association marocaine des études médiatiques et films documentaires, initiatrice du Festival Europe-Orient du film documentaire à Tanger. Le président Abou Awad n’a pas manqué d’ajouter que le défi du festival réside, également, dans l’établissement d’une diplomatie culturelle indispensable pour avoir un univers culturel riche et diversifié. «Cette édition sera marquée par l’annonce d’un grand projet cinématographique pour Tanger, et ce en collaboration avec l’État. On peut dire que c’est le fruit du dévouement de toute l’équipe du festival et son abnégation à installer un événement de taille dans la ville du Détroit. Ce qui contribuera à renforcer la vocation de Tanger, cité des arts et des cultures et carrefour des artistes, intellectuels et chercheurs des quatre coins du monde».

À noter qu’après les hommages et la présentation du jury, le public de la cérémonie d’ouverture a eu le plaisir d’assister à la projection du documentaire «Les Fleurs du bitume» de Karen Morales et Caroline Bercard (France).
En parallèle au riche programme de cette édition, qui s'est poursuivie jusqu’au 23 septembre, dix films documentaires d'Orient, d’Europe et du Maroc étaient en lice pour les cinq Prix du Festival. Il s’agit de «L’ennemi caché» du réalisateur marocain Rachid Kasmi, «Chasse des fantômes» du Palestinien Raed Andouni, «Du sang sur la Seine» du Marocain Mehdi Bekkar, «Les Fleurs du bitume» de Karen Morales et Caroline Bercard (France), «Le cèdre et l’acier» de Valery Vincent du Liban, «Bons baisers de Moruroa» de l’Algérien Larbi Benchiha, «Nowhere to hide» de l’Iraquien Ahmed Zeadacht, «District zéro» de Pablo Tosco, Pablo Orapurb et Jorge Fernandez (Espagne), «The wait» d’Emile Aghbal (Suède) et «Quand Rumi rencontre Francis» de Mohamed Kenawy (Italie). Ces documentaires, sélectionnés à partir d'une liste de 220 productions, seront départagés par un jury présidé par la réalisatrice palestinienne Maryse Gargour et composé du Tunisien Jamel Dallali, Robert Hof des Pays-Bas, Rada Sesic de Bosnie-Herzégovine et Driss El Mrini du Maroc. Cinq Prix sont à la clé de la compétition, à savoir le Grand Prix Ibn Battouta, le Prix Ibn Battouta de la réalisation, le Prix Ibn Battouta du scénario, le Prix de la singularité et le Prix de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision. 

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