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«Notre choix s’est porté sur la 4L, car il y en a beaucoup au Maroc et les pièces de rechange sont donc faciles à trouver. Nous avons retiré le moteur à essence et l‘avons remplacé par un autre qui fonctionne à l’énergie électrique», explique Jamel Addad, technicien en énergies renouvelables et membre de l’association «For Green ID» basée à Agadir. Les batteries peuvent être rechargées de deux manières : avec une prise de maison de 220 volts en huit heures ou à l’aide d’une prise de recharge rapide qui permet de l'alimenter à 80% en énergie en seulement 40 minutes.
Les dix batteries au lithium ion (les mêmes qu’il y a dans les téléphones portables), montées dans le coffre ont une capacité de 15 kilowatts/heure d’énergie emmagasinée. Alors que cette vieille carlingue était destinée à la casse, «la 4L Elec Project», c’est son nom, dispose d’une autonomie qui peut aller jusqu’à 130 kilomètres et atteindre une vitesse maximale de 120 km l’heure. «Ce n’est qu’une première étape par laquelle nous souhaitons démontrer qu’il est possible de donner une 2e vie aux véhicules usagés et pollueurs en voiture électrique qui fonctionne à l’énergie propre», poursuit le jeune technicien qui ne cache pas son espoir de voir se créer une filière de reconversion de moyens de transport devenus usagés et pollueurs. «La 4L Elec Project» sera exposée lors de la COP prévue en novembre à Berlin sous présidence fidjienne. Avant cette date, la voiture électrique prendra part, le 1er octobre, au premier rallye de voitures électriques de Tanger à Ouarzazate, soit un trajet de 770 kilomètres. Cette innovation, réalisée par une association créée il y a juste une année, a été présentée au 2e Sommet Climate Chance qui clôture
ses travaux aujourd'hui à Agadir.
