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Une fédération pour accélérer l'émergence d'un marché interafricain

Les associations africaines de sociétés de financement se regroupent en fédération. L’Assemblée constitutive se tient aujourd’hui à Casablanca, en marge des premières assises africaines du leasing. Encourager la création d’associations nationales et régionales et participer à l’amélioration de l’accès des entreprises à ce mode de financement en sont les principales missions.

Une fédération pour accélérer l'émergence d'un marché interafricain
Les premières Assises africaines du leasing ont démarré hier à Casablanca et s'achèvent ce mardi. Ph. Seddik

C’est aujourd’hui que se tient à Casablanca l’assemblée constitutive de la Fédération africaine de leasing. La création de cette corporation est appuyée par la Société financière internationale (SFI) et l’APSF. «Il reste encore à faire le choix du président et du siège», a déclaré au «Matin-Éco», Abdallah Benhamida, président de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF), lors des premières assises africaines du leasing, qui ont démarré hier à Casablanca. Ils seront connus lors de cette deuxième et dernière journée de l'événement.
Une des premières missions de la fédération sera d’encourager la création d’associations nationales et régionales dans les pays du continent ou les zones économiques où de telles associations n’existent pas. Et sur ce volet, il reste beaucoup à faire. «Car seules 4 associations existent aujourd’hui en Afrique : APSF (Maroc), Camlease (Cameroun), ELAN (Nigeria) et ULA (Ouganda)», nous a confié Benhamida.

L’idée est donc de poser le premier jalon d’un marché interafricain du leasing et participer à l’amélioration de l’accès des entreprises à ce mode de financement. Car il continue d’être peu utilisé bien qu’il soit adapté aux petites et moyennes entreprises. «Son taux de pénétration reste inférieur à 2% sur le continent», a souligné Riadh Naouar, directeur de la SFI pour l’Afrique subsaharienne. Au Maroc, «le crédit-bail arrive derrière l’autofinancement, les dettes fournisseurs et les dettes bancaires», a fait remarquer pour sa part Abderrahim Bouaazza, DG de Bank Al-Maghrib.
À fin 2015, les concours des sociétés de financement à l’économie s'élevaient à 153,3 milliards de DH au Maroc (+2,5% sur un an). Sur ce montant, 42,6 milliards (27,78%) concernaient le Crédit-bail, en hausse de 1,7% sur un an. Le marché n'a pas beaucoup évolué, puisqu’à fin 2016, ce montant avait atteint 44 milliards, soit une hausse d’un peu plus de 3%. «Il s’agit d’une évolution modeste. Nous espérons renouer avec la croissance à deux chiffres à laquelle nous a habitué le secteur», a indiqué au «Matin-Éco», Mostafa Melsa, délégué général de l’APSF. 

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