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Un weekend décisif pour le Parti de la justice et du développement

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Le Parti de la justice et du développement (PJD) tient ce weekend son huitième congrès national, le cinquième depuis que les amis de Abdelilah Benkirane ont intégré, en 1999, le Mouvement populaire démocratique et constitutionnel (MPDC). Il s’agit aussi du deuxième conclave qu’il tient depuis qu’il a quitté les bancs de l’opposition. Ce congrès connaît la participation de plus de deux mille congressistes. Selon les organisateurs, les travaux de ce huitième congrès devraient comporter quatre moments critiques lors des débats. Le premier moment phare porte sur l’amendement (après les discussions du rapport moral et financier) des statuts du parti et l’adoption du projet de procédure d’élection des membres du conseil national, du secrétaire général et des membres du secrétariat général. Au cours de cette étape, il est attendu que le débat qui a lieu depuis plusieurs semaines concernant un éventuel nouveau mandat pour le secrétaire général sortant, Abdelilah Benkirane, reprenne de plus belle.
En effet, malgré le fait que le dernier conseil national et le secrétariat général du parti – à deux reprises – ont affirmé que le SG sortant a épuisé les deux mandats prévus par les statuts, les pro-Benkirane ne manqueront pas de revenir à la charge estimant que les congressistes ont un poids de décision plus fort que le conseil ou le secrétariat général, appelant ainsi à laisser le dernier mot au congrès. Il faut rappeler dans ce sens que 46 pétitions ont été signées par des pjdistes qui appellent à ce que la décision prise tant par le conseil national que par le secrétariat général, qui ont jugé qu’un troisième mandat n’était pas à l’ordre du jour des travaux du congrès, soit abrogée. Mais l’instance d’arbitrage qui s’est prononcée à ce sujet a donné raison aux deux instances dans leur interprétation.
Par ailleurs, en ce qui concerne la procédure d’élection du secrétaire général par les membres du conseil national, le PJD a toujours adopté un principe qui trouve ses origines dans la loi islamique et qui est adopté par d’autres associations islamistes. C’est qu’aucun militant du parti ne peut se porter candidat à un poste de responsabilité. Ce sont les autres militants qui doivent le proposer par élection et selon une procédure complexe à plusieurs étapes. L’autre moment fort attendu concerne le projet de la nouvelle feuille de route et des priorités du parti pour la prochaine étape. Il s’agit d’une feuille de route qui devrait permettre de décliner la vision du parti pour les années à venir. Les travaux du huitième congrès seront enfin marqués par l’élection de 160 membres du conseil national, instance dont le choix sera déterminant dans la vie du parti, à commencer par l’élection du nouveau secrétaire général. Outre ces moments forts lors de la journée de samedi, les congressistes devront poursuivre leurs travaux dimanche. Ainsi, le moment le plus important, après l’annonce de la liste des membres élus du conseil national, est l’élection du nouveau secrétaire général. Une opération qui devrait durer, selon les organisateurs, plusieurs heures en raison de la procédure complexe d’élection composée de trois phases. Une première phase où les membres du conseil présentent les noms des candidats. Une deuxième phase de débats et de discussion visant l'évaluation des figures proposées (ce sont les membres du conseil qui en discutent et non pas les candidats proposés qui défendent un programme). La dernière étape est celle de l’élection pour départager les noms proposés. 

Le PJD remporte le siège à pourvoir à Inezgane-Aït Melloul

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a remporté le siège à pourvoir aux législatives partielles qui ont eu lieu jeudi dans la circonscription électorale locale d’Inezgane-Aït Melloul. Selon les résultats donnés par la commission de recensement relevant de la préfecture d'Inezgane-Aït Melloul, le candidat du PJD, Mohamed Seddik, a obtenu 9.899 voix devant le candidat du Rassemblement national des indépendants, Abdelaziz Kourizim, qui a remporté 5.555 voix, alors que le candidat du Parti de l'Istiqlal, Lahcen Bikendaren, a remporté 5.203 voix. Au total, six listes étaient en lice pour briguer le siège à pourvoir lors de ce scrutin qui a connu un taux de participation de 10,79%. La Cour constitutionnelle avait annulé l’élection du parlementaire de la Chambre des représentants Mohamed Ghalem, du Parti authenticité et modernité, au niveau de cette circonscription électorale, au titre des législatives du 7 octobre 2016. Le PJD remporte le siège à pourvoir à Inezgane- Aït Melloul 

 

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