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Environ 1,4 milliard d’euros. C’est le montant des investissements de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement au Maroc depuis le démarrage de ses activités dans le pays en septembre 2012 et jusqu'à fin 2017. Ce montant, destiné à financer 42 projets, représente une part de plus de 21,5% dans les financements totaux accordés à la région SEMED (Sud et Est de la Méditerranée) qui couvre 4 pays : Maroc, Égypte, Jordanie et Tunisie. Selon les derniers chiffres publiés par la BERD, les investissements de la Banque dans cette région dépassent actuellement 6,5 milliards d’euros, répartis sur 169 projets. Ces investissements ont été effectués à hauteur de 72% dans le secteur privé. Pour 2017, uniquement, les 4 pays arabes ont reçu de la BERD 2,1 milliards d’euros au profit de 60 projets. Ces investissements ont été réalisés dans les secteurs de l’énergie et des énergies renouvelables, des infrastructures, des agro-industries et des petites et moyennes entreprises (PME). «Ciblant les secteurs clés de l’économie, les investissements de la BERD ont été assortis d’une assistance technique et d’un soutien à la réforme des politiques visant à améliorer le climat des affaires et à attirer davantage d’investisseurs du secteur privé dans la région», a déclaré dans un communiqué Janet Heckman, directrice principale à la BERD pour la région SEMED.
Sur le marché marocain, la banque a investi 258 millions d’euros en 2017 au profit de 6 projets. Globalement, entre 2012 et 2017, le Maroc maintient son statut de deuxième client de la BERD dans la région SEMED. Selon le portefeuille actif, 44% des financements sont allés aux infrastructures, 22% aux institutions financières pour augmenter leur soutien aux TPME, 21% au secteur de l’énergie et 13% consentis aux secteurs de l’industrie, commerce et agrobusiness. L’Égypte arrive en tête des pays bénéficiaires des interventions de la BERD dans la région arabe, les projets y représentant au total plus de 3,4 milliards d’euros. Quant à la Jordanie, elle est le troisième bénéficiaire du soutien de la BERD avec près de 1 milliard d’euros, devant la Tunisie où la banque européenne a investi environ 400 millions d’euros. Soulignons, par ailleurs, que 2017 a été marquée par l’expansion de la BERD dans de nouvelles économies de la région SEMED : le Liban est devenu un pays bénéficiaire et la Palestine (Cisjordanie et à Gaza) un pays partenaire (Engagement de la Banque pour une période initiale de cinq ans, afin de soutenir le développement de l’économie locale en investissant via des fonds d’affectation spéciale). En outre, la BERD a élargi son champ d’action au Maroc et en Égypte en ouvrant de bureaux à Tanger ainsi qu’en Alexandrie.
