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250.000 rentrées au niveau national

Depuis sa sortie, le 13 décembre 2017 dans toutes les salles du Royaume, le film « Lhanch» de Driss Mrini ne manque pas de faire parler de lui. En effet, cette comédie à la marocaine, écrite par Abdelilah Hamdouchi, a pu toucher un large public, grâce à l’humour inné du personnage principal, campé par Aziz Dadas, accompagné de ses collègues Majdouline Idrissi, Fadéla Benmoussa et bien d’autres.

À première vue, l’histoire du film peut nous paraître quelque chose de très banal qui peut se passer dans n’importe quel pays ou quartier. Il s’agit du personnage principal du film qui usurpe la fonction d’un policier et commence à exploiter ce poste à des fins malhonnêtes, notamment à travers la corruption. Un jour, ce faux policier a été démasqué par les caméras de surveillance. Mais, il se trouve que la policière, chargée de le coincer, tombe amoureuse de lui. Donc, l’histoire continue de cette manière, avec l’apparition d’une grande mafia de drogue qui rentre en jeu. Le tout dans un moule comique et bien drôle. «Ce qui m’a attiré dans le scénario de ce film est le fait de condamner le mal sans condamner la profession de la police. J’ai, aussi, aimé le choix d’une policière femme exemplaire, très dévouée à son travail, qui tombe amoureuse du faux policier, alors qu’elle devait l’arrêter. Mais, elle accomplit son travail, sans penser à ses sentiments. Ce sont de beaux messages que le public doit comprendre et en prendre conscience», souligne Imane Masbahi, propriétaire de Canal4, chargé de la distribution du film. Effectivement, il y a, également, le personnage de la mère du policier-usurpateur qui nous revoit vers une femme qui a, énormément, souffert pour élever son fils. Devant ce sacrifice et tout ce qu’elle a enduré, le fils voulait absolument lui rendre justice, sachant qu’il a toujours rêvé de devenir policier. «Il a tenu à réaliser le rêve de sa mère, même si celui-ci est faux. Tout en vivant lui aussi des aventures incroyables, dont celle de tomber amoureux d’une fille qui, à priori, n’appartient pas à son milieu», précise Masbahi. C’est ce qui a permis à ce policier de déduire que les relations humaines sont souvent très fragiles dans un univers dominé par les apparences. En somme, ce nouveau long métrage de Driss Mrini rentre, selon les critiques, dans la catégorie des films qui peuvent drainer et plaire à un large public marocain. C’est une production qui peut concilier entre le public marocain et les quelques salles qui restent encore ouvertes. 

 

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