Bonne moisson pour les créations d’entreprises en 2017. Selon les chiffres de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), les nouvelles immatriculations au registre de commerce ont atteint 41.245 créations de personnes morales, en progression de 3%. Mais combien survivront ?
Les formes juridiques les plus prisées sont la SARL et la SARL à associé unique : soit 50,5% du total des créations d’entreprises pour la première et 47,8% pour la seconde. Logiquement, Casablanca-Settat, pôle économique par excellence du pays, tient toujours la corde dans le classement des régions qui enregistrent le plus de créations d’entreprises avec une part de 36%, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (15%), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (11%) et Marrakech-Safi (11%).
Quant à la création d'entreprises individuelles (personnes physiques), elle affiche une hausse de 8% en 2017 à 38.065 unités immatriculées. Et là c’est Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui coiffe le podium avec 21% du total, devant l’Oriental (16%) et Casablanca-Settat (10%).
Concernant les intentions de création d’entreprises, 73.451 demandes de noms commerciaux ont été délivrées par l’OMPIC en 2017, en hausse de 3%. 88% de ces demandes concernent des personnes morales. Comme pour les créations d’entreprises, les formes juridiques les plus sollicitées par les demandeurs des noms commerciaux sont la SARL et la SARL à associé unique qui représentent respectivement 50 et 46% du total des intentions de création des entreprises. Trois secteurs sont couverts par 72% des demandes de noms commerciaux : les services (33%), le commerce (23%) et le BTP (16%).
Dans ce tableau, les dépôts de demandes de brevets d’invention ont dépassé pour la première fois la barre des 2.000. Une performance attribuée à la hausse des dépôts d’origine étrangère. Cependant, 182 demandes d’origine marocaine ont été reçues par l’OMPIC, dont 78% sont des demandes effectuées par des personnes morales, en tête les universités avec 53% du total des demandes d’origine marocaine. Suivent les centres de recherche (11%) et les entreprises (14%). Les demandes de brevets d’invention déposés auprès de l’OMPIC font l’objet d’examen de brevetabilité avant d’être délivrées. 40% du total des demandes examinées en 2017 (d’origine marocaine et étrangère) présentent un caractère «nouveau et inventif». Selon l’Office, l’évolution positive de l’activité propriété industrielle est confirmée par les indicateurs mondiaux publiés en décembre 2017 par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et qui s’appuient sur les statistiques 2016 de la propriété industrielle des 191 états membres de cette organisation internationale. Selon ces indicateurs, le Maroc se distingue par son classement à la 15e place dans l’enregistrement de dessins et modèles industriels. Le Royaume occupe en outre la 42e position pour ce qui est des marques et la 56e pour
les dépôts de brevets d’invention.