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À quel niveau d'investissement peut prétendre le Maroc ?

Comment l'investissement finira-t-il l'année 2018 et l'emploi avec ? Après avoir marqué le pas au 2e trimestre, avec une contribution nulle à la croissance du PIB, il s'est redressé le trimestre suivant à la faveur de l'industrie et des projets d'infrastructures. En tout cas, il devra faire avec une hausse du PIB de 2,8% ce 4e trimestre, loin du niveau projeté de 4,1% un an plus tôt.

À quel niveau d'investissement  peut prétendre le Maroc ?

Après une croissance de 2,8% au 3e trimestre 2018, la valeur ajoutée des activités non agricoles suivrait pratiquement le même rythme au 4e trimestre. Sur la même période, la valeur ajoutée agricole connaîtrait une hausse de 3,6%. La demande mondiale adressée au Maroc devrait enregistrer une hausse de 4,5% en variation annuelle. Cette hausse profiterait aux industries manufacturières dont la croissance s’établirait à 2,8% au 4e trimestre 2018. Pour sa part, la valeur ajoutée de la construction resterait modérée se situant aux environs de 0,8%. Pour le secteur tertiaire, la valeur ajoutée croîtrait de 3%, contribuant pour environ 1,5 point à la croissance du PIB. Dans ce contexte, la croissance de l’économie nationale se situerait à 2,9% au 4e trimestre, contre 4,4% un an plus tôt. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture trimestrielle du mois d’octobre publiée par le HCP. 
Au 3e trimestre 2018, le PIB se serait accru de 2,8%, contre 2,4% un trimestre plus tôt et 3,8% sur un an. La valeur ajoutée agricole aurait progressé de 3,1% en variation annuelle, contribuant pour 0,3 point à la croissance économique globale. Le PIB non agricole se serait amélioré de 2,8% au lieu de 2,4% le trimestre précédent, contribuant ainsi pour près de 1,5 point à la croissance globale. Cette accélération est portée principalement par un léger redressement du secteur secondaire, explique le HCP. Pour sa part, le secteur tertiaire a continué de soutenir l’activité économique, grâce notamment à la bonne orientation du commerce, du transport et des activités touristiques dont la valeur ajoutée a crû de 5,2%. De son côté, la contribution du secteur secondaire à la croissance globale ressort à 0,6 point, contre 0,5 point un trimestre auparavant. 
La formation brute de capital (FBCF) se redresse de 2,1% au 3e trimestre 2018, après une quasi-stagnation un trimestre plus tôt (+0,1%), contribuant pour un demi-point à la croissance du PIB. Cette évolution est tirée principalement par l’investissement en produits industriels et l’investissement public en infrastructures de base. En revanche, l’investissement dans le bâtiment est resté relativement atone. 
La demande mondiale adressée au Maroc s’est affermie de 5,4% au 3e trimestre 2018, sur un an. Sur la même période, la demande intérieure a continué de soutenir l’économie nationale. En fait, dans un contexte de décélération des prix à la consommation en comparaison avec le deuxième trimestre 2018, la consommation finale des ménages s’est renforcée de 3,5%, contribuant pour 2 points à la croissance du PIB. Quant aux importations de biens finis de consommation, elles ont crû de 1,9% en glissement annuel. 

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