Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Abdelahad Fassi Fihri : «La loi relative aux édifices menaçant ruine et à la gestion des opérations de rénovation urbaine a permis d'institutionnaliser l'approche participative»

Abdelahad Fassi Fihri : «La loi relative aux édifices menaçant ruine et à la gestion des opérations  de rénovation urbaine a permis d'institutionnaliser l'approche participative»
M. Fassi Fihri a affirmé que cette loi, adoptée le 16 mai 2016, a permis la création de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, qui s'est vu confier la mission d'assurer l'intégration et la complémentarité entre tous acteurs en vue de cibler et rénover les édifices menaçant ruine au niveau local

Le ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri, a indiqué, mardi à Rabat, que la loi n°94.12 relative aux édifices menaçant ruine et à la gestion des opérations de rénovation urbaine a permis d'institutionnaliser l'approche participative entre tous les acteurs du domaine. Intervenant lors de la Journée nationale de sensibilisation autour de la mise en œuvre de la loi n°94.12 relative aux édifices menaçant ruine et à la gestion des opérations de rénovation urbaine, M. Fassi Fihri a affirmé que cette loi, adoptée le 16 mai 2016, a permis la création de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), qui s'est vu confier la mission d'assurer l'intégration et la complémentarité entre tous acteurs en vue de cibler et rénover les édifices menaçant ruine au niveau local dans le cadre du comité provincial, présidé par le gouverneur et comprenant des représentants des divers acteurs locaux, tels le conseil communal et les élus. Dans ce cadre, il a été procédé à l'adoption de deux approches, a-t-il dit, précisant que la première approche a porté sur la responsabilisation des propriétaires, les incitant à faire le suivi des entretiens et la réparation de leurs bâtiments menaçant ruine, alors que la seconde a été axée sur la planification de la rénovation par anticipation à long terme, afin de prévenir les édifices menaçant ruine. Le Royaume a accumulé une expérience et une expertise dans le domaine du traitement et de l'intervention ciblant les quartiers les plus anciens, dont certains cas avaient un caractère urgent, tandis que d'autres nécessitaient une approche délibérée pour faire face à ce phénomène dans ses divers aspects, en application des Directives Royales depuis le début du millénaire en cours, a-t-il noté, soulignant qu'un total de 43.000 des bâtiments menacés d'effondrement ont été rénovés au niveau national depuis 2012. Ces bâtiments ont été construits dans le cadre d'un programme d'intervention en deux parties, le premier en 2013 a ciblé 9.086 bâtiments abritant quelque 15.000 familles pour un coût de 2,2 milliards de dirhams avec une contribution du ministère à hauteur de 486 millions de dirhams, dont environ 416 millions de dirhams ont été attribués aux villes de Casablanca et Fès. La deuxième partie (2014-2016) a ciblé 7.915 bâtiments pour une enveloppe budgétaire d'environ 957 millions de dirhams, a-t-il rappelé, faisant remarquer qu'une grande partie des interventions a été opérée dans la ville de Meknès en ciblant environ 3.350 bâtiments. 

Lisez nos e-Papers