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Des acteurs nationaux et territoriaux africains en formation à Casablanca

Avec l'appui de la FAO, du PNUD et de la Coopération allemande, le secrétariat d’État au Développement durable organise, à travers le Centre des compétences sur le changement climatique, deux jours de formation à Casablanca au profit des acteurs nationaux et territoriaux africains dans le but d'une meilleure intégration de l'adaptation au dérèglement climatique dans les politiques nationales. L'Afrique est le continent qui pâtit le plus des impacts des phénomènes météorologiques extrêmes, mais qui bénéficie le moins de la finance climat.

Des acteurs nationaux et territoriaux  africains en formation à Casablanca
Nezha El Ouafi a rappelé qu'entre 2005 et 2010, le Royaume a consacré 64% de ses dépenses climatiques aux efforts d’adaptation, soit 9% des dépenses globales d’investissement. Ph. Seddik

«Sept des dix pays les plus menacés par le changement climatique sont en Afrique», a rappelé à Casablanca Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, à l'ouverture de l'atelier de deux jours de formation, les 23 et 24 novembre, au profit des acteurs nationaux et territoriaux africains. Le but de cette formation, dispensée avec l'appui de la Coopération allemande, la FAO et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), est d'intégrer les paramètres de l'adaptation au changement climatique dans les politiques nationales de développement des pays africains. Nezha El Ouafi a rappelé qu'entre 2005 et 2010, le Royaume a consacré 64% de ses dépenses climatiques aux efforts d’adaptation, soit 9% des dépenses globales d’investissement. En plus de son extrême vulnérabilité aux phénomènes météorologiques extrêmes, l'Afrique ne capte qu'environ 5% des montants alloués à la lutte contre le changement climatique. L'une des raisons les plus souvent avancées pour expliquer un tel paradoxe est la difficulté qu'éprouvent certains pays du continent à monter des projets bancables notamment ceux portant sur le volet de l'adaptation au changement climatique. À l'opposé des projets liés à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre, les projets d'adaptation aux nouvelles donnes climatiques ne répondent pas aux critères classiques de financement, leur élaboration et leur mise en œuvre nécessitant des délais beaucoup plus longs. D'où la création du Centre marocain des compétences sur le changement climatique ouvert à l'ensemble des pays d'Afrique, le 4C Maroc. Sa directrice, Rajae Chafil, a indiqué que ce dernier intervient selon 3 principaux axes de formation : mise en œuvre de l'Accord de Paris, intégration du changement climatique dans les politiques nationales de planification et les formations dispensées «à la carte» selon les demandes exprimées par chaque pays. Le 4C Maroc, présidé par Nezha El Ouafi, est impliqué dans les 3 Commissions Climat du bassin du Congo, du Sahel et des États insulaires instituées lors du Sommet des Chefs d’État d’Afrique en marge de la COP 22 à Marrakech en novembre 2016.
 

 

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