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«Aujourd’hui, il y a de plus en plus de maturité au niveau de la fonction RH, par rapport aux deux dernières années. Les entreprises se professionnalisent dans la gestion de la fonction RH en y consacrant, notamment un budget et un temps. Le constat est quasi-général. Toutefois, on est encore un peu moins pragmatique, du fait qu’on reste sur l’outil et sur le moyen : on met en place des process et des outils RH, et on oublie souvent l’impact de ces mesures sur le business. Cela constitue un vrai enjeu pour la fonction RH pour le futur. En matière de transformation digitale, on est encore dans l’effet de mode. Tout le monde parle du digital mais il n’y a pas une définition claire et précise de la digitalisation de la fonction RH. On voit que chaque entreprise perçoit la digitalisation d’une manière ou d’une autre. On est encore dans l’effet de mode, mais les équipes RH commencent à se professionnaliser, à suivre des formations, à recruter des data scientists et des spécialistes en digital et en informatique, avec pour objectif de concrétiser cette vision liée à la transformation digitale. Je tiens à souligner que l’avenir c’est le digital et l’intelligence artificiel, mais il ne faut pas qu’on reste dans l’effet de mode. Il ne faut pas se contenter de copier les autres pratiques des autres entreprises, il faut plutôt chercher à répondre à un besoin concret de l’entreprise et il faut surtout accompagner la démarche par la conduite du changement. Il est important aussi de comprendre que la transformation digitale ne se limite pas à la mise en place des nouveaux outils, c’est toute la culture de l’entreprise qu’il faudra changer.»
Voir aussi: Ressources humaines : la tendance africaine est à la digitalisation
