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Airbus en passe de surmonter les retards liés aux équipementiers

Airbus en passe de surmonter les retards liés aux équipementiers
Le groupe Airbus pourra augmenter à nouveau les plannings de production de ses modèles les plus récents.

Airbus est en passe d’en finir avec les risques de retards liés aux équipementiers. Les grands équipementiers de l’avionneur sont, en effet, sur le point de surmonter les problèmes à l’origine des retards de livraisons d’avions, permettant au groupe d’augmenter à nouveau les plannings de production de ses modèles les plus récents, a déclaré vendredi le directeur général des programmes du groupe, cité par Reuters.
Il en est ainsi du spécialiste des sièges et des équipements de cabines Zodiac Aerospace qui a retrouvé un rythme normal après la crise industrielle qu’il a connue et qui a entraîné un report des livraisons de l’Airbus A350, a précisé Didier Evrard à des journalistes, rapporte Reuters.
«En 2017, le nombre de problèmes a été limité. Zodiac a considérablement amélioré sa performance opérationnelle, tout comme d’autres fournisseurs, donc ce principal point de blocage a été résolu», a-t-il expliqué devant l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace.

Zodiac, en voie d’être racheté par Safran après de multiples retards et avertissements sur ses résultats, a réglé une bonne partie de ses problèmes de quantité au premier semestre 2017 et de qualité au second, a-t-il précisé. Le même responsable a ajouté que le stock d’une trentaine d’appareils de la famille A320neo qui n’ont pas été livrés, et qui sont stationnés à Toulouse et à Hambourg dans l’attente de leurs moteurs, devrait être écoulé d’ici à mi-2018.
Par ailleurs, Airbus a signé jeudi un protocole d’accord avec la compagnie Emirates portant sur une commande d’au moins 20 A380, qui permet à l’avionneur d’assurer la pérennité de ce gros porteur et de relancer ses ventes. En effet, avec cette commande, le constructeur devrait limiter la baisse de la production de l’appareil, qui serait divisée par deux à un rythme d’environ six unités par an. 

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