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#ana_m3ak, la nouvelle campagne de «Sourire de Reda»

Pour sa campagne de sensibilisation 2018, l’association a choisi de mettre à contribution chacun de nous, faisant sortir les supers pouvoirs dont nous disposons pour aider les jeunes en détresse.

#ana_m3ak, la nouvelle campagne de «Sourire de Reda»
Cette rencontre a permis de revenir sur les principales actions menées par l’association durant l’année précédente.

Neuf ans après sa création, «Sourire de Reda», l’association d’aide des jeunes en souffrance et de prévention du suicide, franchit une nouvelle étape dans le cadre de sa mission de sensibilisation.
En effet, après avoir d'abord milité pour lever le tabou sur le sujet du suicide, aider à libérer la parole sur les souffrances des jeunes puis sensibiliser sur les moyens d'action, notamment par la mise en place de sa plateforme d'écoute «ch@t Stop Silence», l’association se mobilise en 2018 pour fédérer les énergies. Convaincue que chacun de nous peut venir en aide aux jeunes en détresse, elle consacre sa campagne pour l’année 2018 à sensibiliser l’opinion publique sur ce rôle important à jouer avec un mot d’ordre : la prévention est l’affaire de tous ! 
«Après avoir insisté dans nos précédentes campagnes sur la nécessité de parler pour se sentir mieux, nous avons souhaité cette fois-ci rassurer les jeunes sur le fait qu’ils n’étaient pas seuls, et ce, en interpelant l’entourage adulte et jeune et en l’impliquant dans une grande chaîne de solidarité», explique Meryem Bouzidi Laraki, présidente de Sourire de Reda. Et d’ajouter : «La sensibilisation commence par l’entourage. Un jeune qui va mal, ça se voit. Mais généralement, au lieu de l’aider ou de lui parler, on tente de chercher des justifications à son mal-être. L’essentiel est d’être vigilant et de parler au jeune. Nous sommes tous des super héros du quotidien et nous pouvons tous tendre la main à un jeune qui ne va pas bien».
Pour ce fait, la campagne, conçue par Mosaïk Communication avec le soutien de la société de production Sigma, symbolise cette main que tout le monde peut tendre. «Parce qu’il suffit parfois d’un simple geste pour redonner confiance à un jeune qui avait perdu espoir, d’un mot pour qu’il retrouve le sourire. Parce qu’une oreille attentive et bienveillante peut sauver une vie», expliquent les différentes parties, lors d’un point de presse organisé mardi à Casablanca.
Cette rencontre, qui avait pour but de présenter aux médias cette nouvelle campagne de sensibilisation qui sera lancée le 5 février prochain à l’occasion de la journée nationale de prévention du suicide des jeunes, a permis également de revenir sur les principales 
actions menées par l’association durant l’année précédente. 
On a ainsi appris que l’association multiplie les rencontres avec les élèves et les parents dans les établissements scolaires. Sourire de Reda organise, en effet, régulièrement des ateliers de sensibilisations qui ont réuni, l’année dernière, près de 700 élèves. 
Ceci sans compter les nombreuses conférences et débats et le guide téléchargeable sur le site internet de l’association. «Les parents doivent être vigilants aux signes révélateurs de souffrance et ces signes sont détaillés dans notre guide de prévention», 
insiste Meryem Bouzidi Laraki.
S’agissant de l’action principale de l’association, le ch@t Stop Silence, Sourire de Reda affirme que plus de 1.700 échanges ont été traités depuis 2011, dont 351 en 2017, sachant que chaque communication dure pas moins de 45 minutes.  Le service est composé de dix écoutants et qu’il est disponible quatre fois par semaine, les lundi, mardi, mercredi et jeudi entre 18 h 30 à 21 h. «Souvent, le jeune peut avoir honte de ce qu’il vit ou a peur du jugement des autres ou d’inquiéter ses parents… parfois, parler anonymement à quelqu’un qu’on ne connait pas est plus facile que de s’exprimer face à une personne proche de nous», indique Véronique Fima, directrice de l'association. 
Et d’ajouter : «Nous recevons de plus en plus d’appels de la part de jeunes en détresse, mais ce qui est marquant c’est qu’on est contactés, de plus en plus, de jeunes des différentes régions du Maroc. Ceci prouve que les jeunes sont plus conscients de l’existence de Stop Silence, notamment grâce à la collaboration des médias».

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