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Anas Doukkali : Le cancer infantile est une priorité nationale de santé publique

Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a souligné, vendredi dernier à New York, l’engagement politique du gouvernement à poursuivre les efforts pour maintenir le cancer de l’enfant comme une priorité nationale de santé publique.

Anas Doukkali : Le cancer infantile est une priorité  nationale de santé publique
Anas Doukkali a noté qu’en dépit de tous les progrès, de nombreux défis persistent. Et pour les relever, il faut mobiliser davantage de ressources pour étendre le système de soins de santé en matière de cancer infantile.

Intervenant lors d’un événement parallèle sur le thème «Garantir le droit à la guérison : Initiative mondiale sur le Cancer de l’enfant», coprésidé par le Maroc, à l’occasion de la 73e Assemblée générale de l’ONU, Anas Doukkali, ministre de la Santé, a passé en revue les efforts et la dynamique qui ont permis au Maroc de réaliser des progrès significatifs dans le domaine de l’oncologie pédiatrique au cours des 30 dernières années.
Il a souligné que parmi les principales réalisations figurent la mise en place d'un programme de dépistage précoce du cancer chez les enfants, avec la participation d’un nombre considérable de spécialistes et de médecins généralistes, la réduction du taux de décrochage, l’amélioration de l’accès aux médicaments, le lancement d'un nouveau programme concernant la greffe de cellules souches hématopoïétiques et la transplantation autologue de neuroblastome ainsi que la création d'un diplôme national en oncologie pédiatrique pour la formation de médecins marocains et d'oncologues pédiatres des pays africains francophones.
Ces réalisations, a-t-il relevé, ont permis d'augmenter le taux de survie aux cancers infantiles de 10 à 50% et d'améliorer la reconnaissance internationale du leadership et de l'expertise du Maroc dans la région francophone d'Afrique.
En dépit de tous ces progrès, de nombreux défis persistent, a précisé M. Doukkali, notant que pour les relever, il faut mobiliser davantage de ressources pour étendre le système de soins de santé en matière de cancer infantile, améliorer l'accès et la protection financière, en particulier pour les populations pauvres et vulnérables, sensibiliser la population au cancer infantile et développer des unités de soins de proximité afin de réduire les délais de diagnostic et de traitement, et mettre en place un registre national du cancer de l'enfant et un système d'information sur la santé pour surveiller la situation épidémiologique et promouvoir la planification stratégique et la gestion du programme fondées sur des données factuelles.
Pour autant, cette expérience marocaine montre que l’intégration du cancer des enfants dans les politiques et les financements nationaux et l’engagement collectif et la mobilisation des acteurs des secteurs public et privé et de la société civile, soutenus par la collaboration internationale, ont permis de réaliser des progrès et d’atteindre des résultats concrets dans ce domaine, s'est-il réjoui.
Elle montre également que le cancer infantile est un modèle pertinent pour la lutte contre les maladies non transmissibles, avec des interventions tangibles et efficaces pouvant être mises en œuvre dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, a-t-il ajouté.
Au Maroc, environ 1.200 nouveaux cas de cancer chez les enfants sont enregistrés chaque année, principalement sous forme de leucémie suivie de lymphomes et de tumeurs du système nerveux central. Organisée par l’OMS, avec la coprésidence du Maroc et d’autres pays, cette rencontre a pour but de mettre en place une stratégie mondiale contre le cancer chez les enfants afin de définir les possibilités et les engagements mondiaux d'intégrer le cancer infantile dans les priorités en prévision de réalisation des Objectifs de développement durable avant 2030. 

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