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Antoine Martin remporte l’étape chez les pros, Boujemâa Guilloul termine troisième

Contrairement à l’édition précédente du Championnat du monde de windsurf, le rider marocain Boujemâa Guilloul n’est pas parvenu à décrocher l’étape cette année. Lors de la finale des élites, disputée en fin de journée, samedi, sur la plage de Moulay Bouzerktoune. Guilloul s’est fait devancer par deux valeurs montantes du windsurf international, le jeune Français Morgane Noireaux (2e), et surtout le Guadeloupéen Antoine Martin, qui s’est adjugé l’étape. Mardi, les femmes entraient en scène dans le cadre de la Coupe du monde PWA de windsurf.

Antoine Martin remporte l’étape chez les pros, Boujemâa Guilloul  termine troisième
Le niveau élevé des riders marocains a impressionné les juges de la compétition.

Profitant des très bonnes conditions météo de samedi, les juges du championnat du monde IWT ont préféré programmer tous les heats finaux de la compétition élite. Avec un vent du Nord extrêmement fort et des vagues de plus de trois mètres, les riders en compétition s’en sont donné à cœur joie sur le spot de «Moulay». Vainqueur de l’édition précédente, le champion marocain de la discipline, Boujemâa Guilloul, a eu fort à faire face à la nouvelle vague de jeunes windsurfeurs, surtout le Guadeloupéen Antoine Martin. Composée de deux heats de quatre riders, la demi-finale de la compétition élite a été marquée par des duels très consistants entre les compétiteurs marocains et leurs homologues étrangers. Logé dans le heat 18, Boujemâa Guilloul s’est difficilement qualifié pour le heat final face à la concurrence ardue des nouveaux arrivants sur la scène du windsurf international. Notamment, le jeune Guadeloupéen, Antoine Martin qui s’imposera pendant la finale suivie du Français Morgane Noireaux (2e) et Boujemâa Guilloul qui a occupé la 3e marche du podium.


Entrée en lice des femmes dans la coupe du monde PWA 
Les conditions météo n’étaient pas favorables au début de cette semaine pour l’entame de la compétition de la Coupe du monde féminine de windsurf PWA. Une compétition qui permet de déterminer chaque année le classement des meilleurs riders femmes au monde. Les windsurfeurses engagées dans cette compétition ont profité des jours d’accalmie pour procéder aux derniers réglages avant de commencer les choses sérieuses. Cette première version marocaine de la Coupe du monde féminine a attiré de grands noms du windsurf international féminin, notamment les sœurs espagnoles Iballa et Daida Moreno, qui tenteront de remporter la première édition de cette compétition sur le sol marocain. Dimanche, les organisateurs ont procédé à l’enregistrement des prétendantes au titre sur le spot de «Moulay» en attendant le retour du vent prévu pour la fin de semaine. Malheureusement, cette année, Sanâa El Arbaoui, seule femme à pratiquer le windsurf au Maroc, ne sera pas présente lors de la Coupe du monde. DNES-Essaouira : Amine Raad

Déclarations

«Le spot de Moulay Bouzerktoune et très attractif pour les riders du monde entier»
«Le spot de “Moulay” est très connu des windsurfeurs dans le monde entier. C’est un endroit avec beaucoup de potentiel, surtout lorsqu’on sait qu’il se trouve à deux heures d’avion du continent européen. Chose qui le rend très attractif pour les riders professionnels et amateurs. Il constitue un très bon segment à développer pour le Maroc. En ce qui concerne les riders marocains, je pense que leur niveau va s’améliorer encore plus au fur et à mesure que la compétition qui se déroule ici à “Moulay” continuera de se développer et s’agrandir d’une année à l’autre».


Richard Page, Tour manager du PWA

«On espère qu’il y aura un jour des championnes marocaines de windsurf»
«C’est la première fois qu’on vient au Maroc, je trouve que le spot de “Moulay” et très bien, avec de très bonnes conditions pour la bonne pratique du windsurf. Notre objectif, pendant la compétition au Maroc, est avant tout de continuer à nous améliorer, mais aussi remporter cette étape afin de conserver nos titres. Le niveau des participantes est relevé, certaines sont très bonnes, surtout avec un vent de droite. Je pense que la compétition va être très rude ici à Moulay Bouzerktoune. C’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas de femmes marocaines dans la compétition. On espère que les Marocaines se mettront au windsurf dans les années qui viennent».
Iballa et Daida Moreno, Championnes du monde de windsurf

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