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Arts et spiritualité à la Fondation TGCC

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L’espace d’art de la Fondation TGCC, Artorium, a abrité le 5 juin une conférence sous le titre «Arts et spiritualité», animée par l’écrivain et animateur-télé Abdelhak Najib. C’est la troisième soirée thématique du genre à Artorium durant le mois du Ramadan. Après «Regards féminins sur le sacré et mystique», «Soufisme et valeurs humaines», la Fondation TGCC a réuni un panel de grands artistes autour du duo Abdelhak Najib et Mounir Serhani pour apporter des éclairages sur les relations étroites entre toutes les formes d’expression artistique et la spiritualité, cette quête intérieure d’équilibre pour atteindre une forme de sérénité et d’élan constructeur vers les autres. Avec le duo, connu mondialement, le grand ténor arabe Badr Rami et son père, le maestro et compositeur de grande notoriété Rami Zeitouni, le plasticien qui a cumulé plus de 60 ans de production Omar Bouragba et le peintre de renommée Abderrahmane Ouardane, la soirée a oscillé avec rythmique entre analyse, points de vue, éclairages et surtout des instants uniques de chant de «mouwachahates» et des «qodod halabiya» qui ont subjugué l’auditoire très nombreux. Pour tous les intervenants, les choses sont simples : il n’y a pas d’art sans spiritualité et la spiritualité peut atteindre de grandes profondeurs en faisant de l’art un terrain de jeu fertile, qui crée cette cohésion entre l’être et lui-même dans une volonté certaine de se connaitre, de trouver son épicentre et d’installer une vision équilibrée sur le monde et les autres. Des points de vue partagés par l’auditoire qui a pris part de manière très spontanée au débat avec des figures comme le réalisateur Ahmed Boulane, Nadia Chellaoui, Moulay Hafid Alaoui, Mdaghri, Ayoub El Aiassi, Amina Masnaoui, Dima Droubi, Meriem Khalil Kaghat, Abdelilah Lahlou, Samir Tazi, Karim Sallahi, Said Adchan et tant d’autres invités qui ont tous apporté leurs regards sur la création et le besoin d’une spiritualité qui s’avère salvatrice dans un monde de plus en plus axé sur le matériel délissant les nourritures de l’âme.
Pour Abdelhak Najib, «l’art est la forme suprême de spiritualité. L’art peut sauver le monde dans ce sens qu’il est une chance de créer des alternatives aux réalités du monde dans sa complexité pour nous donner de véritables assises mobiles qui nous portent toujours plus loin et plus haut. L’art est une élévation et c’est là son esprit». Ce mois du Ramadan a été l’occasion de suivre un cycle de conférence de très belle facture avec des dizaines d’intervenants entre écrivains, intellectuels, artistes, réalisateurs, chanteurs, acteurs et des spécialistes et académiciens qui ont fait de l’espace Artorium leur adresse pour que vive l’art et que vive la culture des échanges. 

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