Quatre ans après sa dernière médaille d’or, décrochée en 2014 en Allemagne, Asmâa Niang est parvenue à s’adjuger le métal précieux lors du Grand Prix de judo qui s’est disputé du 9 au 11 mars à Agadir. Le chemin de la championne d’Afrique vers la consécration n’a pas été de tout repos, puisque Niang était confronté à des adversaires de bon niveau tout au long de la compétition. La Marocaine, qui a fait preuve d’un niveau technique très élevé, a réussi à se qualifier pour la finale de sa catégorie, vendredi, en écartant l’Américaine Chantal Wright (43e mondiale) en quart de finale, puis la Slovène Anka Pogacnik (22e mondiale) en demi-finale de la compétition.
Samedi, lors de la finale dame -70 kg, la championne marocaine avait rendez-vous avec une de ses adversaires les plus coriaces dans cette catégorie de poids, la Portoricaine Maria Perez (11e mondiale). Dans une finale très tactique, c’est l’expérience de Niang qui a primé sur la fougue de Perez. Grâce à un ippon très bien concrétisé, la Marocaine parviendra à prendre le dessus sur sa rivale, signant ainsi une très belle victoire qui a ravi les spectateurs de la salle Inbiat à Agadir. Une consécration qui vient s’ajouter à celle réalisée par la judoka marocaine lors du Grand Prix de Dusseldorf en Allemagne, en 2014. De son côté, Issam Bassou a réussi, vendredi, à s’adjuger la médaille de bronze dans la catégorie des -60 kg après avoir écarté le Roumain Vlad Luncan puis le Slovène Matjaz Trbovc avant de s’incliner en demi-finale face à l’Allemand Moritz Plafky. Bassou a pu décocher le bronze en remportant les deux matchs de la session de repêchage face au Kazakh Maghzhan Shamshadin et face à son compatriote Yassin Moudatir.