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Les associations montent au créneau : une série de sit-in est prévue

Si la rentrée scolaire s’est plutôt passée dans de bonnes conditions pour la majorité des élèves dans les différentes régions du Royaume, ce n’est malheureusement pas le cas des enfants en situation de handicap mental. Pour dénoncer cette situation, l’UNAHM tiendra deux sit-in les 19 et 26 septembre devant le Parlement à Rabat.

Les associations montent au créneau :  une série de sit-in est prévue
En l’absence de réaction des responsables gouvernementaux concernés par la problématique des écoles et centres pour les personnes souffrant de handicap mental, l’UNAHM organisera des sit-in les 19 et 26 septembre à Rabat.

Après avoir essayé durant des mois d’ouvrir le dialogue avec les acteurs gouvernementaux responsables du dossier du handicap afin de trouver ensemble des solutions satisfaisantes à leurs doléances, les associations des droits des personnes en situation de handicap vont passer à la vitesse supérieure, dans l’espoir de se faire entendre. En effet, l’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental (UNAHM) a annoncé, vendredi dernier dans un communiqué, la tenue de deux sit-in les 19 et 26 septembre, de 11 h à 13 h, devant le Parlement à Rabat. «La rentrée scolaire 2018-2019 se passe pour les enfants et adultes en situation de handicap mental dans des conditions désastreuses, de même que les associations œuvrant dans le domaine et les professionnels travaillant auprès d’eux.
Plusieurs centres spécialisés et classes intégrées gérés par les associations n’ont pas encore ouvert leurs portes ni accueilli leurs usagers faute de difficultés financières graves. Cette situation est la conséquence directe de la mauvaise gestion et du non-paiement, dans les délais, par le ministère de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement, partiellement ou totalement, de la subvention d’appui à la scolarité des années 2016, 2017 et 2018», déplore l’UNAHM dans un communiqué. Et d’ajouter : «Au jour d’aujourd’hui nous ne pouvons que constater que les problèmes de ce secteur sensible de notre société ne font que s’amplifier. Tout cela a engendré un climat de détresse et d’épuisement chez tous, acteurs sociaux, professionnels, familles et personnes en situation de handicap mental. C’est pour cela que l’UNAHM a décidé d’organiser une série de sit-in. Les premiers se tiendront le 19 et le 26 septembre. Nous invitons les associations œuvrant dans le domaine du handicap ainsi que les acteurs de la société Civile à venir soutenir et défendre cette noble cause».
Rappelons que depuis le mois de mai 2017, l’UNAHM a communiqué avec les associations pour agir et essayer de trouver des solutions ensemble à cette situation. L’UNAHM a également alerté les responsables et l’opinion publique sur les conséquences qui allaient survenir lors de cette rentrée si les responsables ne faisaient rien par rapport à ce dossier. Le 11 juillet dernier, une réunion a été tenue avec Bassima Hakkaoui en tant que ministre responsable du dossier du handicap, et ses collaborateurs. «Durant cette rencontre, l’UNAHM a pu exposer les différents problèmes liés au dossier de la subvention d’appui à la scolarité des personnes en situation de handicap, et a fait part de toutes ses doléances urgentes quant à l’application des droits des personnes en situation de handicap. Mais à l’issue de cette réunion, la ministre n’a pas donné de réponses, et aucune solution n’a été apportée à ces problèmes», souligne l’UNAHM dans un communiqué. «Suite à cette rencontre, l’UNAHM a remis à Bassima Hakkaoui, au Chef du gouvernement et au ministre des Finances un mémorandum regroupant un ensemble de doléances et de requêtes, afin de faire avancer le dossier de la subvention d’appui à la scolarité et la question du handicap, et pour que l’application des lois en faveur des personnes en situation de handicap mental soit réelle et effective dans notre pays. À ce jour, en l’absence de réaction de quiconque et devant le fait que les associations n’ont pas encore reçu leurs subventions, les dirigeants des associations ont dû gérer, comme ils le peuvent, leurs salariés qui n’ont pas été payés depuis des mois et les familles des personnes en situation de handicap. Il est grand temps de trouver une solution», poursuit la même source. 

 

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