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Les auditeurs internes africains à l'heure de la digitalisation

La métropole a abrité, les 27 et 28 juin, la cinquième Conférence africaine des auditeurs internes à laquelle ont pris part plus de 350 participants issus des quatre coins du monde. «L’audit interne et les approches intégrées au service de la gouvernance et de la performance» était le thème de ce rendez-vous international.

Les auditeurs internes africains à l'heure  de la digitalisation

L’Institut des auditeurs internes du Maroc (IIA-Maroc Amaci), en partenariat avec la Fédération africaine des instituts des auditeurs internes (AFIIA), a organisé, les 27 et 28 juin dernier, la cinquième Conférence africaine des auditeurs internes. Selon les organisateurs, plus de 350 participants ont pris part à cette manifestation marquée par la présence de Naohiro Mouri, président de l’Institut mondial des instituts des auditeurs internes (Institute of Internal Auditors), et d’Eric Yankah, président de la Fédération africaine des instituts des auditeurs internes. «La présence de ces deux personnalités est un gage de confiance et une reconnaissance de l’évolution de la pratique de l’audit interne au Maroc», souligne la même source.  «Nous sommes fiers et satisfaits de la qualité des travaux de la cinquième Conférence africaine des auditeurs internes. Notre ambition a été de réunir des experts, des praticiens, des représentants des institutions publiques et privées pour débattre de l’état de la pratique de l’audit interne et des enjeux auxquels font face les auditeurs internes, dans un environnement marqué par des révolutions majeures, à l’image de la transformation digitale», a déclaré Mounim Zaghloul, président de l’IIA-Maroc. 

De son côté, Naohiro Mouri s’est félicité de la tenue de cet événement au Maroc, notamment de la forte participation qu’il a connue et de la richesse des débats. Le président de l’Institut mondial des instituts des auditeurs internes a insisté, dans ses interventions, sur l’importance de renforcer la pratique de l’audit interne à travers la qualification des auditeurs et de saisir les opportunités qu’offre la transformation digitale. 
Pour sa part, Eric Yankah, a exprimé sa grande satisfaction quant à la réussite de la Conférence, tout en mettant en avant la nécessité du partage d’expériences pour le renforcement de la culture de l’audit interne dans les pays africains.

Les interventions des experts et les débats de la cinquième Conférence africaine des auditeurs internes ont été riches en enseignements. En Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique, les acteurs du secteur font face aux mêmes défis. Venus des quatre coins du monde, les participants ont mis en avant le renforcement des acquis de la pratique de l'audit interne et les challenges qu'il faut relever pour élever les standards de la profession. Ce renforcement passe obligatoirement par la qualification, la certification et la mise à niveau continue des compétences des auditeurs. «Aujourd’hui, la transformation digitale bouscule les stratégies et les usages des organisations. Les auditeurs ont ainsi intérêt à saisir les opportunités qu’offre cette révolution pour la promotion et l'enracinement de la culture de l'audit interne au sein des institutions publiques et privées», indique-t-on.
Parallèlement, en marge de l’événement, deux conventions ont été signées pour consolider la culture et la pratique de l’audit interne. La première a été conclue entre l’Institut des auditeurs internes du Maroc et le Collège général des inspecteurs généraux des ministères. Cette convention a pour ambition de renforcer la pratique l’audit interne au sein du secteur public. Quant à la deuxième convention, elle, a été signée entre la Fédération africaine des instituts des auditeurs internes et l’Union francophone de l’audit interne pour l’échange 
et le partage d’expérience. 

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