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Audrey Azoulay plaide pour une éducation de qualité pour tous en Afrique

La directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a plaidé vendredi à Paris en faveur d’une éducation de qualité pour tous comme investissement prioritaire de développement durable en Afrique.

Audrey Azoulay plaide pour une éducation  de qualité pour tous en Afrique
Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco.

Intervenant lors d’une conférence organisée par l’Agence française de développement (AFD) sur le thème «Afrique : quelle école pour demain ?», Mme Azoulay a tracé les axes prioritaires pour relever les défis de l’accès et de la qualité de l’éducation, dans une région qui compte aujourd’hui encore 32 millions d’enfants non scolarisés et qui fait face à une urbanisation croissante et des situations de conflit.
Parmi les trois priorités avancées par la directrice générale de l’Unesco pour l’Afrique figure d’abord la pertinence des enseignements jusqu’au supérieur et de la pédagogie. «Cela passe par l’adaptation des programmes et des pédagogies, par la formation des enseignants et par l’appui des nouvelles connaissances dans les sciences cognitives», a-t-elle affirmé. Le deuxième axe prioritaire consiste, selon elle, à mieux articuler les politiques d’éducation, de l’emploi et de la santé alors que la troisième priorité met l’accent sur la transmission de valeurs pour une citoyenneté responsable et l’éducation à la paix. Mme Azoulay a évoqué, à ce propos, l’initiative de l’Unesco d’élaborer, de concert avec les ministres africains de l’Éducation, des contenus pédagogiques à partir des dix volumes de l’Histoire générale de l’Afrique. «Les défis sont immenses et chacun doit y apporter son mandat. L’Unesco coordonne l’Objectif du développement durable 4 et se concentre sur sa valeur ajoutée : le soutien aux politiques publiques, le partage de l’innovation et de la recherche, la collecte des données statistiques et le suivi des résultats», a-t-elle dit en mettant l’accent en particulier sur l’attention prioritaire qui doit être accordée dans ce cadre à la scolarisation des jeunes filles adolescentes.
Cette conférence-débat, qui a réuni également de nombreux décideurs politiques, représentants de gouvernements, d’organisations multilatérales et de la société civile, enseignants et chefs d’entreprises, a offert l’occasion de mener des réflexions et des échanges autour du défi partagé d’une éducation de qualité pour tous.

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