Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Les avancées constitutionnelles, politiques et économiques mises en avant

Les travaux de la rencontre sur le «Judaïsme marocain : pour une marocanité en partage», placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, se poursuivent à Marrakech. Traitant des sujets relatifs à la question juive au Maroc, cette rencontre a également mis l’accent sur les avancées réalisées par le Maroc sur les plans politique, juridique et économique.

No Image

Témoignages poignants de juifs marocains établis au Maroc et ailleurs, nostalgie et appels à la préservation du patrimoine judéo-marocain ont marqué la rencontre de Marrakech sur «Judaïsme marocain : pour une marocanité en partage». Organisée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), en partenariat avec le Conseil des Communautés israélites du Maroc (CCIM), la rencontre, qui se poursuit jusqu’au 18 novembre, a mis l’accent, en plus des sujets relatifs au judaïsme marocain, sur la question des réalités et des défis du Maroc contemporain.
Prenant part à l’une des tables rondes organisées en cette occasion, l’ambassadeur itinérant de S.M. le Roi Ahmed Herzenni est revenu sur les avancées réalisées par le Royaume, notamment sur le plan politique et juridique. Dans ce sens, l’ancien président du Conseil consultatif des droits de l'Homme a rappelé la mise en place de l'Instance équité et réconciliation (IER) qui a permis au Maroc de tourner la page des violations passées des droits de l'Homme.
Intervenant également dans le cadre de cette rencontre, le président de l'Université Ibn Zohr d'Agadir, Omar Halli, a mis l’accent sur les aspects de la pluralité et de la diversité dans l'édification du Maroc de demain. Rappelant que l'identité marocaine est une et indivisible, nourrie par ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen, l’universitaire a particulièrement insisté sur la place de choix qu'occupe l'affluent hébraïque dans la structure de l'identité marocaine.
Les avancées constitutionnelles ont été également mises en exergues lors de cette rencontre. Se chargeant d’exposer les réalisations marocaines dans ce domaine, le professeur de sciences politiques Mohamed Tozi a passé en revue succinctement les réformes contenues dans la Constitution de 2011 et les moyens de leur mise en œuvre optimale. Ayant fait partie de l’équipe chargée de son élaboration, M. Tozi a fait savoir que la Loi fondamentale du Royaume a insisté sur plusieurs principes tels que le respect de la diversité, la reconnaissance et la promotion des spécificités ainsi que la consolidation du principe de la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes.
De son côté, l’économiste et directeur du Festival de Fès des musiques sacrées, Driss Khrouz, s’est intéressé aux avancées réalisées par le Maroc sur le plan économique. Mettant en avant le modèle marocain en matière de développement des énergies renouvelables, l’ancien patron de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc a insisté sur la nécessité de lutter contre la pauvreté, la vulnérabilité et la marginalisation dans le pays.
Cette rencontre a constitué également l’occasion de faire un focus sur l’écriture de l’histoire des juifs du Maroc. Intervenant dans le cadre d’un panel consacré à cette thématique, l’historien et directeur des Archives du Maroc Jamaa Baïda a passé en revue les grands travaux académiques réalisés sur le Judaïsme marocain de l'Indépendance à aujourd’hui. Selon cet historien, «il n’est pas question d'aborder l'histoire du Maroc sans aborder sa dimension juive». Dans ce sens, il a souligné que le travail académique sur cette question a trouvé une bénédiction heureuse dans la nouvelle Constitution et dans les discours prononcés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, notamment celui du 13 février 2013 à la Synagogue Slat Alfassiyine. 

Lisez nos e-Papers