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La Banque africaine de développement et le Canada signent un partenariat

Lutte contre le changement climatique, Objectifs de développement durable et autonomisation économique des femmes sont les axes sur lesquels portera la collaboration entre la Banque africaine de développement et le gouvernement canadien qui ont signé un protocole d’accord de collaboration multidisciplinaire. Cette collaboration aura également pour but d’accélérer la mutation agricole de l’Afrique et d’améliorer l’accès à l’énergie et à l’eau dans les zones encore mal desservies.

La Banque africaine de développement  et le Canada signent un partenariat
La collaboration entre la Banque africaine de développement et FinDev Canada a été scellée lors de l'Africa Investment Forum qui a clôturé ses travaux en fin de semaine dernière à Johannesburg. Ph. DR

«Le Canada a accompli un excellent travail en mettant en place une institution de financement du développement dans le but de faire progresser son programme de développement. Je suis ravi de me joindre à FinDev Canada pour signer cet accord. C’est un excellent partenariat, et je me réjouis à l’avance de la collaboration à venir entre nos institutions», a déclaré Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) suite à la signature avec le gouvernement du Canada d'un protocole d'accord sur la réalisation des Objectifs de développement durable. Cette collaboration a vu le jour lors de l'Africa Investment Forum qui a clôturé ses travaux en fin de semaine dernière à Johannesburg. Un communiqué de la BAD a fait savoir que cette future collaboration s'articulera autour de l'accélération de la mutation agricole de l’Afrique, l'amélioration de l’accès à l’énergie et à l’eau dans les zones encore mal desservies. Il s'agira également de l’autonomisation économique des femmes, la lutte contre le réchauffement climatique et la croissance verte. Les chantiers, pour un continent qui subit de plein fouet le dérèglement climatique, sont à l'évidence colossaux. Mais à la faiblesse des capitaux captés par le continent pour faire face aux impacts du réchauffement climatique qui n'excèdent pas les 5%, s'ajoute une autre situation qui complique davantage la mission de ceux qui sont chargés de monter des projets bancals. Cette situation se rapporte au manque d'informations météorologiques : «le réseau mondial compte un peu plus d’un millier de stations aux normes. L’Afrique en possède 200. Mais la moitié seulement est en état de fonctionnement et dix pays n’ont aucune station» se désole Tim Oakley, chargé du renforcement des infrastructures dans les pays en développement. 
Sur le stock de stations en état de marche, moins de la moitié envoient leurs données à temps pour qu’elles soient intégrées dans les simulations globales. Parfois, c’est moins de 25%, poursuit André Kamga Foamouhoue du Monitoring for Environment and Security in Africa (MESA). Il y a donc là matière développer le réseau des stations météo à travers l'ensemble des pays africains. 

 

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