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Bensalah appelle à plus de coordination entre les initiatives nationales et internationales

La deuxième journée de la conférence de haut niveau organisée conjointement par le Maroc, le Fonds monétaire international (FMI), le Fonds monétaire arabe (FMA) et le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) les 29 et 30 janvier à Marrakech sur le thème «Opportunités pour tous : croissance, emploi et inclusion dans le monde arabe» a été l’occasion pour lancer un appel aux participants à développer «plus de coordination entre les initiatives nationales et internationales qui accompagnent la femme entrepreneur».

Bensalah appelle à plus de coordination entre  les initiatives nationales et internationales

C’est un fait. À travers le monde, les femmes contribuent de manière significative au développement du tissu économique de leur pays. Ainsi, l'intérêt pour leur autonomisation s’accroit de jour en jour. En effet, les initiatives appelant à atteindre cet objectif se multiplient à travers des évènements nationaux et internationaux. Le dernier en date est la conférence de haut niveau organisée conjointement par le Maroc, le FMI, le FMA et le FADES sur le thème «Opportunités pour tous : croissance, emploi et inclusion dans le monde arabe». Objectif d'échanger autour des thématiques importantes en vue de créer plus d'opportunités d’emploi et d’inclusion sociale, notamment au profit des jeunes et des femmes. 
La deuxième journée a été marquée par un panel sur l’autonomisation des femmes dans le monde arabe auquel a pris part Miriem Bensalah-Chaqroun, la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM, qui a appelé à «plus de coordination entre les initiatives nationales et internationales qui accompagnent la femme entrepreneur». 
La patronne des patrons a aussi saisi cette occasion pour réaffirmer la position déterminée de la CGEM dans le soutien des femmes entrepreneurs en insistant sur la convergence et l’harmonisation entre ces initiatives qui ciblent les femmes-chefs d’entreprises. Cela ne pourra pas se faire sans la simplification des conditions d’éligibilité pour l’atteinte d’un résultat significatif. Mme Miriem Bensalah-Chaqroun n’a pas manqué de rappeler l’importance des fonds mis en place par les institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international pour soutenir les femmes entrepreneurs. Des initiatives très louables, mais qui, selon elle, «manquent de bonne gouvernance et leur impact reste faible pour que la dynamique entrepreneuriale féminine soit durable».
Prenant part à cette conférence de haut niveau, Hanane Achraoui, militante palestinienne, a souligné de son côté «l’importance de revoir les manuels scolaires pour lutter contre les stéréotypes qui freinent le développement de la femme en créant des passerelles entre l’école, l’université, les entreprises et le marché d’emploi». L’intégration des sciences et de la technologie ainsi que l’encouragement et le développement de l’innovation et la créativité sont des solutions tangibles mises en lumière par les autres panélistes pour «permettre aux femmes de développer leurs personnalités, d’être plus compétitives et de mettre en place des politiques et programmes en faveur des femmes qui souffrent de discrimination». 
Pour rappel, le rapport sur l’«Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution» présenté par Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, en marge de la 61e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW61) tenue en mars 2017 à New York trace les principales mesures prises par le Royaume du Maroc dans le processus d’autonomisation des femmes. Le rapport indique que «l’autonomisation économique des femmes s’inscrit dans le cadre du choix stratégique du Maroc de placer les femmes au cœur de ses priorités. Assurer l’égalité des chances entre les hommes et les femmes est un levier fondamental pour le développement et l’instauration de la paix sociale, comme le souligne la Constitution de 2011.»  Et d’ajouter que l’autonomisation économique des femmes s’inscrit dans le cadre du choix stratégique du Maroc de placer les femmes au cœur de ses priorités (lire également en page 22 : «Un plaidoyer pour des PME plus prospères»).

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