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Bientôt un observatoire des dynamiques territoriales en partenariat avec la région Bruxelles-Capitale

Le président de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Abdessamad Sekkal, et le ministre du Tourisme et président de la Région Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, ont signé hier à Rabat une convention de partenariat portant sur la mise en place d’un observatoire des dynamiques territoriales en s’appuyant sur un système d’information géographique.

Bientôt un observatoire des dynamiques territoriales en partenariat avec la région Bruxelles-Capitale

Une convention de partenariat a été signée lundi à Rabat entre le président de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Abdessamad Sekkal, et le ministre du Tourisme et président de la Région Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort. En vertu de cet arrangement particulier ratifié, les deux parties s’engagent à mettre en place d’un observatoire des dynamiques territoriales pour le Conseil de la région en s’appuyant sur un système d’information géographique. «Le projet de coopération se déroulera en trois phases, à savoir la phase de conception, et celles de la mise en place et du lancement de l’activité», fait savoir Mohammed Achiq, directeur général de gestion des services de la région.
L’arrangement particulier signé permettra ainsi de franchir l’étape de la conception du projet. Une phase durant laquelle il sera question de désigner par le Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra d’un chef et d’une équipe de projet pour piloter la conception, la mise en place et la gestion de l’Observatoire. La Région de Bruxelles-Capitale s’engagera pour sa part à accompagner la phase de conception en termes de formation et de conseils selon un plan d’action. «C’est un projet très difficile à mettre en place et à décliner, qui nécessite par conséquent de procéder par méthode», note M. Achiq.

En effet, la mise en place de l’observatoire des dynamiques territoriales se fera en respectant un plan d’action basé sur cinq étapes. La première concernera la formation en vue de jeter les bases permettant de définir la mission de l’observatoire. Il sera question ensuite, durant la deuxième étape de définir les missions de l’observatoire national. Généralement, cette structure est créée pour aider les décideurs à prendre les bonnes décisions pour une meilleure utilisation du territoire national à travers la collecte et la centralisation de données statistiques primaires et la mise en évidence des données manquantes, l’analyse des données afin de dresser un «état des lieux» complet de la situation observée. Cet «état des lieux» mène ensuite à la compréhension des facteurs régissant les dynamiques territoriales, la création d’indicateurs.

La troisième phase sera ensuite consacrée à la définition des outils nécessaires pour la mise en œuvre de l’observatoire, notamment les cartographies, les bases de données alphanumériques, les données documentaires, etc. La quatrième phase sera dédiée quant à elle à l’identification des ressources. Enfin, la cinquième phase sera réservée à la clôture de la phase de conception.
Intervenant à cette occasion, Abdessamad Sekkal s’est félicité du lancement des préparatifs relatifs à la mise en place de cet observatoire qui représente un instrument de collecte et de vérification des données en vue d’avoir une vue d’ensemble sur le territoire et par conséquent garantir son développement. Pour sa part, Rudi Vervoort a souligné l’importance de cette nouvelle structure dont la création permettra d’avoir des informations sur les dynamiques territoriales et l’évolution des villes en s’appuyant sur un système d’information géographique. Il convient de souligner que les deux parties ont retenu la période de 18 mois pour implémenter ce projet. 

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