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Bruxelles baisse le niveau de la menace terroriste

Les autorités sécuritaires belges ont annoncé un abaissement du niveau de la menace terroriste dans le pays, signant un retour progressif à la normale, presque deux ans après les attentats meurtriers qui ont frappé Bruxelles, faisant 32 morts et des centaines de blessés.

Bruxelles baisse le niveau de la menace terroriste
L'annonce du passage au niveau 2 de la menace terroriste sur une échelle de 4 signifie que la menace terroriste est désormais jugée «peu vraisemblable».

Conforté par la situation sécuritaire normalisée et les progrès réalisés en matière de lutte anti-terroriste, ainsi que par la dissipation des craintes quant à un éventuel retour massif en Belgique de djihadistes belges partis en Syrie et en Irak, l'Organe belge de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) a réduit de 3 à 2 le niveau général de la menace terroriste sur l'ensemble du territoire belge. L'annonce du passage au niveau 2 sur une échelle de 4, qui signifie que la menace terroriste est désormais jugée «peu vraisemblable», a été faite par le Premier ministre, Charles Michel, qui a néanmoins insisté sur la nécessité de «maintenir la vigilance». «Nous avons, comme Conseil national de sécurité, pris connaissance de la communication officielle de la baisse générale du niveau de la menace de 3 à 2», a indiqué le chef de l’exécutif belge, tout en nuançant qu’un niveau général 2 n'est pas un niveau comme avant les attentats. Il a cependant assuré qu’une culture de sécurité existe désormais en Belgique et qu’elle «a été renforcée au cours des dernières années». 
M. Michel a ajouté que les militaires déployés dans les grandes villes – au nombre d'un millier actuellement, avec une pointe à 1.800 après les attentats du 22 mars 2016 – depuis le 17 janvier 2015, suite aux attentats de Paris, dont certains auteurs résidaient à Bruxelles, ne disparaîtront pas immédiatement du paysage urbain, restant ainsi «évasif» sur l’ampleur de la présence de soldats, qui continueront à patrouiller dans les rues, les gares et les zones à risque. Si, selon certains sondages relayés par les médias belges, de moins en moins de Belges sont favorables à la présence de militaires dans les rues, Philippe Close, le maire de la ville de Bruxelles, qui a payé un lourd tribut au terrorisme avec ses pertes humaines et ses répercussions économiques importantes, a souhaité que la diminution en intensité des mesures de sécurité liées à un retour du niveau de la menace terroriste à 2 ne se solde pas par la disparition des militaires à proximité de lieux sensibles. «Pour nous, il est important que pour les lieux jugés critiques au niveau du risque, tels que les ambassades, il y ait toujours une présence militaire, car, dans le cas contraire, les policiers devront s'en charger et seront dès lors moins présents dans les quartiers», a-t-il plaidé. 

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