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Le bureau exécutif de la FMEJ salue la décision des éditeurs de geler leur contribution à la constitution du Conseil national de la presse

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Le Bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a salué la décision des éditeurs de geler leur contribution au processus de constitution du Conseil national de la presse (CNP) et a exprimé son «profond regret» de la démission de Mohammed Brini, huitième membre désigné de la Fédération de ce Conseil. Le bureau exécutif de la FMEJ a précisé, dans un communiqué parvenu dimanche à la MAP, que les éditeurs ont pris cette décision jusqu'au redressement du processus et l'assainissement du climat pour faire du Conseil national de la presse «une partie de la solution et non pas du problème».

Le bureau exécutif a indiqué qu’il a reçu samedi avec beaucoup de regret la lettre de démission du Conseil de Mohammed Brini, huitième membre des éditeurs au sein du CNP désigné par la FMEJ, en sa qualité de Fédération la plus représentative. Cette démission, «pleine de leçons et de significations», intervient suite à la réunion d’évaluation, tenue vendredi par les éditeurs élus au sein de Conseil, en présence de M. Brini, a rappelé la même source. Cette rencontre, a ajouté le Bureau, a été l’occasion de s’arrêter sur le climat qui a accompagné la constitution du Conseil et les problèmes qui menacent sérieusement de paralyser sa force morale nécessaire à l'exercice de ses nobles missions dans le cadre de l’auto-organisation de la profession et de sa moralisation.
L’évaluation des collègues s’accorde avec le contenu de la lettre de démission de M. Brini, adressée au président de la FMEJ, au sujet «des conditions malsaines qui entourent la constitution du Conseil», a souligné le Bureau exécutif, précisant que M. Brini affirme dans cette lettre que le climat qui règne dans le paysage médiatique, depuis le lancement de l’opération de la formation du Conseil, a empiré la situation de lourdeur et de pourrissement. Ce climat, hélas, n’a fait que consacrer l’image négative qu’en ont de larges franges de citoyens et menace de priver le conseil de toute crédibilité et autorité morale avant même son installation, regrette M. Brini dans sa lettre de démission.

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