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C’est parti pour une nouvelle édition sous le signe de la grandeur

La Russie accueille du 14 juin au 15 juillet la XXIe édition de la Coupe du monde, la compétition footballistique la plus suivie de la planète. Un Mondial à la saveur particulière pour tous les Marocains qui verront pour la première fois au XXIe siècle – et la pour la première fois tout court pour les plus jeunes – les Lions de l‘Atlas fouler une pelouse mondialiste. L’ampleur de l’entreprise dans un groupe relevé constitue un défi à la hauteur des coéquipiers de Mehdi Benatia.

C’est parti pour une nouvelle édition  sous le signe de la grandeur

La grand-messe du ballon rond est une nouvelle fois réunie. Pour la XXIe édition de la Coupe du monde, le gotha du football est rassemblé dans le pays des Tsars pour se disputer le trophée le plus prestigieux dont pourraient rêver les fans de football. Bien évidemment, les Marocains portent un regard singulier sur ce Mondial, puisque pour la première fois dans le XXIe siècle, le Maroc disputera la Coupe du monde. Vingt longues années d’attente et de déceptions, qui ont pris fin une belle soirée de novembre à Abidjan, où les Lions de l’Atlas ont arraché avec brio une qualification qui a plongé le Royaume tout entier dans la liesse. Des moments qui ont vite été volontairement écartés pour laisser place à la concentration et à l’engagement des joueurs pour viser un objectif encore plus difficile, encore plus stimulant : celui d’atteindre les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Une consécration pour une génération de Lions de l’Atlas qui a tellement souffert, à l’image de M’barek Boussoufa, Karim El Ahmadi ou encore le capitaine Mehdi Benatia. Des joueurs qui ont expérimenté le goût amer de l’élimination en 2010 et en 2014, mais qui n’ont jamais renoncé à revenir quand le pays a eu besoin d’eux. Mais ce Mondial est aussi celui de la relève. La nouvelle génération faite des Hakimi, des Mendyl et des Harit, tous dans la fleur de l’âge et qui ont tout l’avenir devant eux.

Des mastodontes en guise d’adversaires
Au milieu de ces deux générations, des joueurs aguerris comme Nordin Amrabat ou Nabil Dirar, qui ont fait leurs preuves partout en Europe et qui n’ont jamais eu peur d’affronter le destin en face, même quand les critiques se sont faites nombreuses. Dans un groupe B très relevé aux côtés du champion d’Europe, le Portugal et sa voisine l’Espagne. Deux cadors du football européen et mondial qui comptent dans leurs rangs les joueurs les plus talentueux et les plus chers. Mais c’est dans les conditions les plus difficiles que les Lions de l’Atlas ont montré leur force de caractère et leur potentiel de combattants. Le premier obstacle sur le chemin de la sélection nationale vers le firmament s’appelle l’Iran. Vendredi, le Maroc retient son souffle pour suivre ses protégés et vibrer à la moindre émotion venue directement de Saint-Pétersbourg. Une victoire ouvrirait alors les portes du paradis à la troupe menée par Hervé Renard.

Un Mondial spectaculaire se profile
Bien évidemment, la Coupe du monde ne se limite pas à la participation marocaine dans le groupe B. Le Mondial est ce rendez-vous magique qui réunit, tous les 4 ans, la fine fleur du ballon rond mondial pour des matchs qui restent gravés dans la mémoire des amateurs et autres aficionados. Le match d’ouverture entre la Russie et l’Arabie saoudite promet des étincelles, alors que plus loin dans la compétition des chocs du type d’un certain Allemagne-Mexique ou encore Argentine-Croatie représentent autant de raisons de suivre le Mondial de près, de très près. Cette année, «Le Matin» accorde une attention particulière à la Coupe du monde, avec une couverture au quotidien sur tous nos supports, dans le but de satisfaire votre curiosité et de vous informer. 
Bon spectacle et Spasiba ! 

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