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Une campagne sucrière qui bat tous les records

Le Comité technique régional des cultures sucrières d’Al-Gharb (CTRCSG) s’est réuni récemment et a dressé un bilan de la campagne sucrière. La production réalisée pour la saison en cours de la canne à sucre est de 468.000 tonnes et celle de la betterave à sucre de 730.000 tonnes. Un résultat qui représente plus de 26% de la production nationale en sucre.

Une campagne sucrière qui bat tous les records
Le bilan de la campagne sucrière 2017-2018 n’a pas été enregistré, au niveau du périmètre du Gharb, depuis 15 ans.

La campagne sucrière dans la région d’Al Gharb a enregistré un bilan positif. En effet, le rendement moyen record, par hectare, enregistré cette année, est de 60 tonnes pour la betterave à sucre et de 70 tonnes pour la canne à sucre.  Un bilan qui n’a pas été enregistré, au niveau du périmètre du Gharb, depuis 15 ans. Les résultats obtenus dépassent largement l’objectif tracé dans le cadre du contrat-programme pour la betterave à sucre et qui est de 55 tonnes par hectares. Les pics de rendement de 140 tonnes par hectare pour la canne à sucre et de 90 tonnes par hectare pour la betterave à sucre ont été atteints au niveau de parcelles équipées en irrigation localisée. À noter qu’un cumul de 8 tonnes par hectare pour les quatre dernières années a été enregistré pour la canne à sucre, grâce au plan de relance de cette culture. Ces bonnes performances de la campagne sucrière 2017-2018, souligne un communiqué de la Direction régionale de l’agriculture de Rabat-Salé-Kénitra, ont été rendues possibles grâce aux efforts entrepris par les agriculteurs, l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVA) et les sucreries, ainsi qu’aux mesures incitatives et d’accompagnement prises par le département de l’Agriculture et l’interprofession, sans oublier les actions d’accompagnement de l’ensemble des membres du CTRCSG. 
Il est à signaler que la superficie consacrée aux cultures sucrières a atteint, lors de cette campagne, 22.300 hectares. Elle est répartie entre 9.500 hectares de canne à sucre et 12.800 hectares de betterave, dépassant ainsi la moyenne des 10 dernières années, estimée à 19.500 hectares.  D’un autre côté, et bien que la réception de la canne à sucre a démarré tardivement (le 28 mars 2018) contrairement au calendrier habituel, et ce, en raison des précipitations importantes enregistrées au niveau de la zone du Gharb durant les mois de février et mars, la campagne d’usinage s’est déroulée, souligne-t-on, dans de bonnes conditions, tandis que la réception de la betterave à sucre a débuté précocement, soit le 3 mai 2018, et s’est également déroulée sans incident.  D’après le bilan dressé par le CTRCSG, la production sucrière de cette campagne est de meilleure qualité. Les cultures sucrières ont enregistré des taux de sucre et d’impuretés intéressants, dus notamment au développement de la mécanisation, à l’introduction des nouvelles technologies de production, à l’amélioration variétale, ainsi qu’au renforcement de la technicité des agriculteurs. La combinaison de tous ces facteurs a, de ce fait, contribué à l’amélioration des revenus bruts des producteurs, de plus de 10% pour les deux cultures. Cette évolution notable a permis de redonner au secteur sucrier sa compétitivité et sa place privilégiée dans l’assolement du périmètre du Gharb. 
Il est à préciser qu’en ce qui concerne le volet technique, les semis de betterave à sucre se font à 100% mécaniquement et en semences monogermes, et que le taux de récolte mécanique de la canne à sucre et de la betterave à sucre est en progression, atteignant respectivement 42% et 15% de la production récoltée. Cette évolution progressive de la mécanisation et de la modernisation des exploitations, indique-t-on, n’aurait pu se réaliser sans le soutien apporté par le Fonds de développement agricole (FDA). Ces aides financières de l’État, qu’elles soient destinées à l’équipement en irrigation localisée, à l’acquisition de matériels agricoles de tous genres ou encore à la subvention des nouvelles plantations de canne à sucre, ont considérablement contribué à la relance de la filière sucrière. 

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