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Le successeur de Saïd Hasbane à la tête du Raja de Casablanca ne devrait pas être connu le 13 septembre prochain, puisque le délai annoncé par le club pour le dépôt des candidatures à la présidence est révolu depuis mardi sans qu’aucun éventuel postulant ne se manifeste. Jaouad Ziyat et Saïd Wahbi, deux adhérents annoncés comme de potentiels candidats, se sont abstenus au dernier moment. Le deuxième s’est exprimé mercredi en matinée sur les ondes d’une radio spécialisée pour expliquer les raisons de sa rétractation, tout en annonçant son soutien à Mohamed Aouzal qui devrait, selon lui, hériter du poste de président.
Wahbi n’est pas le seul à voir en Aouzal le plus qualifié des candidats, puisque plusieurs adhérents ont exprimé le même souhait et l’auraient même affirmé devant le président de la commission provisoire, lors d’une réunion en début de semaine. Toutefois, Mohamed Aouzal ne semble pas disposé à postuler dans l’immédiat et rien – jusque-là – n’indique qu’il répondra favorablement à la requête des adhérents. Contacté par «Le Matin Sports», Jaouad El Amine, l’un des adhérents qui étaient en première ligne de l’opposition pendant la période de Saïd Hasbane, a expliqué que l’absence de candidats à la présidence n’était pas vraiment alarmante : «C’est une période où le Raja a retrouvé un peu de stabilité et c’est ce qui nous importe réellement. Je crois même que la continuité de la commission provisoire pourrait encore faire durer cette stabilité dans le temps… Il y a eu des recrutements en début de saison, des éléments qui se sont bien intégrés dans l’effectif. Sur le plan financier, il y a des dettes à court terme (comme celles relatives aux conflits déférés devant la FIFA) qui doivent être réglées, mais les autres peuvent être honorées ultérieurement et les choses prennent une bonne tournure actuellement. Je pense que le Raja se porte mieux qu’il y a quelques mois et qu’il n’y a pas péril en la demeure. Donc, ce n'est pas la peine de se précipiter».
La priorité à l’élection des membres du bureau dirigeant
La tendance est donc à l’apaisement, car la majorité des composantes du club semble redouter une course vers la présidence qui pourrait faire renaître des scissions au sein de l’institution des adhérents.
Pour rappel, le président de la commission provisoire du Raja de Casablanca, Mohamed Aouzal, avait fixé la date du jeudi 13 septembre pour la tenue de l’assemblée générale ordinaire puis extraordinaire, dans l’un des hôtels de la métropole. Le communiqué publié sur le site officiel du RCA, faisant office de convocation pour les adhérents, a mentionné plusieurs points à l’ordre du jour, dont l’approbation des rapports moral et financier et l’élection des membres du nouveau bureau dirigeant. L’AG devrait se transformer ensuite en extraordinaire, afin d’adopter les nouveaux statuts et règlement interne du club et surtout la création d’une société anonyme, dont l’association du RCA devrait détenir 99,99%.
