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Le candidat visé par un attentat-suicide est mort

Le candidat visé par un attentat-suicide est mort

Le candidat aux législatives, blessé dans un attentat-suicide qui a tué son chauffeur et blessé cinq autres personnes, est mort dimanche dans le nord-ouest du Pakistan, a-t-on appris de sources policières. «Ikramullah Gandapur a succombé à ses blessures dans un hôpital militaire après qu'un kamikaze s'est fait exploser près de son véhicule ce matin», a déclaré à l'AFP le chef de la police du district de Dera Ismaïl Khan, Zaheer Afridi. Faraz Mughul, l'assistant du candidat, a confirmé sa mort, ainsi que celle de son chauffeur. Zaheer Afridi et Kamal Shah, un policier local, avaient fait état de cinq autres blessés précédemment. Ikramullah Gandapur concourait pour le PTI (Tehreek-e-Insaf, qui signifie «Mouvement pour la justice au Pakistan») d'Imran Khan dans cette circonscription du Khyber Pakhtunkhwa, une province du nord-ouest du pays, frontalière avec l'Afghanistan, auparavant très instable. Nasir ul Mulk, le Chef du gouvernement intérimaire, dont le mandat s'achèvera une fois le résultat des élections connu, a présenté ses condoléances à la famille de M. Gandapur, «mort en martyr». C'est la quatrième attaque en deux semaines dans le cadre des élections législatives qui se tiendront mercredi au Pakistan.

Le 11 juillet, un attentat suicide contre un meeting avait fait 20 morts à Peshawar, la capitale du KP. Trois jours plus tard, une bombe cachée dans une moto avait explosé à Bannu, une autre ville du KP, au passage d'un candidat, tuant quatre personnes et en blessant une quarantaine d'autres. Quelques heures plus tard, un kamikaze se faisait exploser lors d'une réunion publique à Mastung, dans la province du Baloutchistan (sud-ouest), faisant 149 morts, soit le deuxième attentat le plus sanglant de l'histoire du Pakistan. Le niveau des violences a toutefois fortement baissé dans le pays, selon une étude du CRSS, un centre de recherche pakistanais. Le nombre des personnes tuées dans les violences extrémistes, politiques ou criminelles, a ainsi chuté de 70% ces deux dernières années, avec 2.057 morts violentes rapportées l'an passé, contre 6.574 en 2015. 

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