Le Chef du gouvernement expose devant les députés son plan stratégique

«Une stratégie ambitieuse de commercialisation des matières et produits agricoles a été élaborée dans le cadre du Plan Maroc vert particulièrement dans sa deuxième partie (2015-2020) pour mettre fin à la problématique de la faible organisation des marchés et la multiplicité des intermédiaires», a indiqué le Chef du gouvernement, Saadeddine 
El Othmani, lors de la séance des questions orales organisée lundi dernier devant les députés de la Chambre des représentants. D’après le haut responsable, cette stratégie repose sur plusieurs axes. Il s’agit notamment de réhabiliter le marché national à travers la réhabilitation des acteurs afin de garantir un meilleur approvisionnement du marché avec des produits d’une excellente qualité à des prix convenables. Il est également prévu d’encourager les producteurs particulièrement ceux de petite et moyenne taille à s’organiser dans le cadre de coopératives ou d’organisations à but lucratif afin de garantir une commercialisation commune de la production.
La stratégie prévoit, en outre, de procéder à une réforme globale des marchés de gros à travers la réduction du nombre de marchés de 38 actuellement à 32, tout en veillant à garantir une répartition équilibrée de ces marchés sur tout le territoire national. Des marchés qui seront dotés désormais d’infrastructures modernes avec une architecture adéquate et un mode de gestion efficient. Il est également envisagé de procéder à une codification des produits agricoles. Une démarche qui sera possible à travers la réhabilitation des critères de la qualité et de la sécurité sanitaire. La stratégie prévoit par ailleurs de mettre en œuvre pour la première fois l’expérience du système informatique pour l’organisation des prix dans les marchés de gros et les abattoirs.
Enfin, un intérêt particulier est accordé au regroupement agricole comme l’un des moyens sûrs pour améliorer l’efficience du matériel logistique et garantir l’approvisionnement des marchés en produits de haute qualité, et ce, parallèlement à la création de pôles agricoles dans différentes villes offrant des plateformes industrielles intégrées disposant d’espace de stockage et de valorisation des produits agricoles avant leur orientation vers le marché national ou pour l’exportation.