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Le chef de l'ONU appelle les membres du Conseil de sécurité à «s’unir» et assumer leur responsabilité

Le chef de l'ONU appelle les membres du Conseil de sécurité à «s’unir» et assumer leur responsabilité
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont visé tôt samedi matin trois cibles liées au programme d'armement chimique syrien.

«Le Conseil de sécurité a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. J'appelle les membres du Conseil de sécurité à s'unir et à exercer cette responsabilité», a souligné M. Guterres dans une déclaration écrite, en allusion à la division au sein du Conseil sur le conflit syrien ayant mené à ces frappes contre des cibles associées aux capacités chimiques du régime de Bachar al-Assad. Le chef de l’ONU a aussi appelé «tous les États membres à faire preuve de retenue dans ces circonstances dangereuses et à éviter tout acte qui pourrait aggraver la situation et les souffrances du peuple syrien», a-t-il ajouté en allusion à la Russie.
Soulignant que «toute utilisation d'armes chimiques est odieuse», M. Guterres a réitéré sa «profonde déception» devant le fait que le Conseil de sécurité n'ait pas réussi à se mettre d'accord sur un mécanisme dédié à la responsabilisation effective en matière d'utilisation d'armes chimiques en Syrie. «J'exhorte le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et à combler cette lacune. Je continuerai de collaborer avec les États membres pour aider à atteindre cet objectif», a-t-il assuré.
Vendredi lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la Syrie, le Secrétaire général de l’ONU a répété qu’il n’y avait pas de solution militaire à la crise syrienne. «La Syrie représente aujourd'hui la menace la plus sérieuse pour la paix et la sécurité internationales», a déclaré M. Guterres devant les membres du Conseil. «Je le répète : il n'y a pas de solution militaire au conflit. La solution doit être politique à travers les pourparlers intersyriens de Genève», a-t-il dit.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont visé tôt samedi matin trois cibles liées au programme d'armement chimique syrien, une près de Damas et deux autres dans la région de Homs, une semaine après l'attaque chimique présumée contre la ville de Douma. Ces frappes interviennent alors que Washington a affirmé vendredi avoir «la preuve» que le régime de Bachar al-Assad avait utilisé des armes chimiques dans la ville de Douma, près de Damas. Cette attaque a fait au moins 40 morts, d'après des secouristes présents sur place. Toutefois, le régime syrien, soutenu par ses alliés russes et iraniens, a démenti toute responsabilité, dénonçant «des fabrications» de la part des insurgés. Les autorités à Damas ont qualifié samedi ces frappes d'«agression barbare et brutale» et accusé les Occidentaux de chercher à entraver une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, dont une équipe devait entamer dimanche à Douma son enquête sur l'attaque chimique présumée. 

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