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Jeudi 28 Mars 2024
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Clôture de la quatrième édition du Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders

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Les travaux de la quatrième édition du Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders ont pris fin dimanche, à Dar Souiri à Essaouira, après trois jours d'intenses et profonds débats autour de la thématique «Réinventer la transmission, un défi du monde contemporain». Organisé par l’ambassade de France au Maroc, en collaboration avec la Fondation Anna Lindh, les associations «Essaouira-Mogador» et «Marocains Pluriels», et plus récemment la Fondation Sekkat, ce forum s’est donné pour objectif de former un réseau méditerranéen de jeunes décideurs venus du Maroc, mais également d’autres pays du pourtour méditerranéen et d’encourager l’échange. Ainsi, quelque 220 jeunes à fort potentiel se sont réunis dans la cité des alizés autour de leaders français et marocains influents dans leurs domaines, le temps d’échanger sur les enjeux de la transmission de l’information et des savoirs, et d’évoquer les questions du religieux, de l’engagement et des stéréotypes de genre. L’idée de ce forum est de permettre aux jeunes d’entendre d’autres positions, de prendre la parole, de s’exprimer, de confronter leurs idées, d'en débattre et de les partager, et puis de se quitter avec des choses à transmettre, a confié à la MAP Clélia Chevrier Kolacko, directrice générale de l’Institut français du Maroc. Et d’ajouter que les ateliers programmés dans le cadre de cette édition, ont offert, concrètement, aux jeunes l’opportunité de se pencher et de travailler sur des sujets d’actualité importants, à savoir les fake news, la gestion de l’information, des images et des caricatures, l’élaboration d’un CV et la création de start-ups.
«La finalité étant de leur offrir, aussi, les outils pour mener à bien leur vie et mieux s’engager et qu’ils puissent transmettre ce qu’ils ont appris lors de ce forum», a expliqué Mme Chevrier Kolacko, estimant que la transmission est le socle de la société, des familles et des nations. Il s’agit de la transmission de l’information, de l’engagement, de l’idéal, des valeurs, car c’est la base de notre société et ce qui permet d’avoir un futur certainement meilleur, a-t-elle expliqué. Sur le choix d’Essaouira, elle a fait savoir qu’il est motivé dès le départ par le fait que dans cette cité emblématique, le débat est plus ouvert, facile et instructif dans cette ville qui sert de véritable «creuset» pour cette alchimie et cette confrontation des idées et des réflexions, a-t-elle conclu.
Outre Dar Souiri et l’Institut français d’Essaouira, le Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders a tenu ses travaux, pour la première fois, à Bayt Al Dakira (Maison de la mémoire), un lieu emblématique, qui se définit comme véritable espace de partage d'une mémoire commune et témoigne du passé judéo-musulman de la ville d'Essaouira. Au menu de ce forum figuraient des tables rondes traitant des thématiques des «Enjeux de la transmission de l’information», «Le religieux où la transmission d’un idéal», «Quelle transmission possible à travers l’engagement ?», «Les stéréotypes du genre à l’épreuve de la transmission», et de «La transmission des savoirs». Les participants à ce forum ont été, en outre, au rendez-vous avec une douzaine d’ateliers pour leur permettre d’échanger en «cercle plus restreint» sur des compétences concrètes, telles que «l’élaboration de projets», «l’utilisation des réseaux sociaux», «le décryptage de l’information», «la prise de parole artistique», «comment s’exprimer à travers une photographie», «comment décrypter l’information ?», «comment développer son potentiel via les réseaux sociaux ?», «comment déconstruire un discours radical», et «comment faire de la jeunesse en Méditerranée une priorité politique». 

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