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La communauté juive de Fès, Sefrou et Oujda célèbre la Fête du Trône

La communauté juive de Fès, Sefrou et Oujda a organisé, au centre Maimonide à Fès, une brillante réception pour célébrer, dans la joie et l’allégresse, le 19e anniversaire de l’accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône.

La communauté juive de Fès, Sefrou  et Oujda  célèbre la Fête du Trône
La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités civiles et militaires de la région de Fès-Meknès, du consul général de France à Fès, d'élus et d’une délégation de conseillers de la ville belge de Mons.

La célébration de la Fête du trône par la communauté juive de Fès, Sefrou et Oujda a débuté, mercredi dernier, par l’entonnement de l’hymne national et de chants patriotiques. À cette occasion, le président de ladite communauté, le Dr Armand Guigui, a exprimé l’indicible joie de la communauté israélite de célébrer, dans la liesse générale, la glorieuse Fête du Trône. Il a exprimé, en son nom et en celui des membres de la communauté israélite, leurs sentiments de loyalisme et d’indéfectible attachement au Trône Alaouite et leur constante mobilisation derrière l’auguste personne du Souverain.
Des prières solennelles en hébreu ont, ensuite, été élevées par le rabbin de Fès, Albert Sobbagh, pour assurer bonheur, santé, longue vie et gloire à S.M. le Roi Mohammed VI, et pour combler le Souverain en les personnes de Leurs Altesses Royales le Prince Héritier Moulay El Hassan, le Prince Moulay Rachid, la Princesse Lalla Khadija et de l’ensemble des membres de la Famille Royale et d’entourer le peuple marocain de ses bienfaits et de progrès.
Pour sa part, Me Didier Tobaly, membre actif de la communauté israélite, a exprimé, dans une allocution en langue arabe, la joie incommensurable de la communauté juive de Fès, Sefrou et Oujda de commémorer, dans le bonheur et l’enthousiasme, cet événement, et de renouveler au guide de la nation les sentiments de loyalisme et de fidélité.
Il a ensuite rappelé la grande importance que porte S.M. le Roi, commandeur des croyants, à la défense des droits intrinsèques des citoyens juifs marocains, et au renforcement de la convivialité, de la coexistence et de la cohabitation parfaites entre les Marocains des confessions religieuses monothéistes, rappelant le rôle des tribunaux juifs destinés aux justiciables de la communauté israélite du Royaume, la précieuse et fort louable contribution du Souverain à la réhabilitation des  synagogues et des cimetières de juifs marocains à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc et l’ambitieux projet de création d’un musée de la mémoire du judaïsme marocain à Fès, comme l’a annoncé le président de la Fondation nationale des musées du Maroc, Mehdi Qotbi, lors d’une récente visite au cimetière juif et au musée Batha à Fès.
La célébration par la communauté juive de la Fête du Trône, qui a été agrémentée par un orchestre musical et la chanteuse Nagham, venue d’Ouarzazate, a été marquée par la distribution de dix fauteuils roulants au profit de citoyens musulmans handicapés et nécessiteux, garantissant ainsi leur mobilité et leur autonomie. Cette opération de solidarité a été concrétisée par la communauté israélite de Fès en coordination avec les services des affaires sociales de la wilaya de la région.
La délégation des conseillers belges de la ville de Mons (région de Wallonie), qui effectue une visite au Maroc et notamment à Séfrou, est accompagnée du conseiller belgo-marocain, Bouchaib Samawi, polytechnicien et directeur d’un centre d’insertion sociale et professionnelle. Ce dernier a expliqué au journal «Le Matin» que cette visite s’inscrit dans le cadre du projet d’établissement d’un «partenariat centralisé et d’une coopération effective» entre la ville de Mons et la ville de Sefrou, dans les domaines culturels et artistiques, et ce, à travers de jeunes et de musiciens lors des festivals des deux villes, dont celui des cerises. Il a aussi fait état d’une coopération fructueuse pour développer les secteurs social et économique, ainsi que celui des métiers traditionnels et de l’éco-tourisme, soulignant la possibilité de faire connaitre davantage la ville de Sefrou dans la perspective d’en faire la capitale de la culture africaine, à l’instar de la ville de Mons qui a été désignée, en 2015, capitale de la culture européenne. 

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