La Corée du Nord libère trois prisonniers américains

La Corée du Nord a libéré trois prisonniers américains, qui sont en route vers les États-Unis, un geste de bonne volonté en prévision d'un sommet entre les dirigeants des deux pays, a annoncé mercredi le Président américain Donald Trump.
«Je suis ravi de vous informer que le secrétaire d'État Mike Pompeo est dans les airs et en route pour rentrer de Corée du Nord avec trois merveilleux messieurs que tout le monde a hâte de rencontrer», a écrit le Président américain sur Twitter, précisant que les trois hommes «semblent être en bonne santé».
M. Trump a annoncé qu'il serait présent pour les accueillir à leur arrivée sur la base aérienne d'Andrews près de Washington jeudi vers 2h du matin (6h GMT).
«Le président Trump apprécie l'action du dirigeant Kim Jong Un pour libérer ces citoyens américains, et considère cela comme un geste positif de bonne volonté», a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, dans un communiqué.
Les trois ressortissants américano-coréens, qui travaillaient en Corée du Nord, avaient été accusés d'espionnage ou d'«actes hostiles» contre le régime et étaient détenus comme «prisonniers de guerre», selon la presse américaine.
Il s'agit de Kim Dong-chul, un missionnaire, Kim Sang-duk, également connu sous le nom de Tony Kim, qui a enseigné pendant un mois à l'université des sciences et de la technologie de Pyongyang (PUST) financée par des capitaux étrangers, et Kim Hak-song, également enseignant dans cet établissement.
Les trois hommes n'avaient pas été vus depuis juin dernier, lorsqu'un fonctionnaire du Département d'État avait eu droit à une brève visite en recueillant Otto Warmbier, un étudiant tombé dans le coma en Corée du Nord et décédé peu après son retour aux États-Unis.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo s'est rendu mercredi en Corée du Nord dans le cadre des préparatifs du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un.
«En ce moment même, le secrétaire (d'État) Pompeo est en route pour la Corée du Nord pour préparer ma rencontre à venir avec Kim Jong-un», avait indiqué mardi M. Trump dans une intervention axée sur sa décision de retirer les États-Unis de l'accord nucléaire iranien.