Connexion
Organisée par l’Association Sahara et l’Association des étudiants des provinces du Sud, la deuxième conférence internationale du Simun, ouverte lundi dernier, regroupe des étudiants, des militants et des acteurs associatifs qui «jouent le rôle de jeunes diplomates de l’ONU» et qui œuvrent dans le cadre de comités calqués sur les instances onusiennes pour l’examen d’une série de questions qui préoccupent le monde et l’humanité.
La simulation des missions de l’ONU permet aux différents comités de débattre des thèmes relatifs à la jeunesse, aux droits de l’Homme, aux tensions et différends frontaliers, aux droits de la femme et des enfants, à l’égalité des genres, aux problèmes de l'intégration des émigrés et refugiés, aux droits des minorités, à la sauvegarde du patrimoine des peuples, à la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et au changement climatique et développement durable. Lors de la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de la conférence Simun, Hicham Elmedraoui, et la directrice de la conférence, Karima Bouacha, ont souligné que «les jeunes diplomates peuvent contribuer à l’avènement d’un monde où règnent la stabilité, la paix, la fraternité et le bon voisinage, sans adversité ni crispation aux confins frontaliers». Ils ont mis en exergue le rôle essentiel rempli par S.M.
Mohammed VI pour assurer la stabilité, le développement et le progrès social à travers de nombreux pays du continent africain. De son côté, le conseiller du Centre
Al Madarik (Connaissances), Anouar Abdelkader Abdelaaziz Ersheed (Koweït), a indiqué que la conférence Simun constitue une œuvre avant-gardiste à l’actif du du Maroc qui déploie des efforts considérables pour le maintien de la paix et de la stabilité dans le monde. Il a mis l’accent sur le bien-fondé du dialogue et de la coopération au niveau international pour la recherche de solutions aux crises qui secouent la planète, dont les conflits armés, le trafic d’armes et la violation des droits humains. Il a ensuite soulevé la question de la réforme des instances de l’ONU et de la Cour pénale
internationale (CPI). Quant à Alessandro Ferrari de l’Université de l’Insubrie en Italie, il a fait état de participation de nombreux étudiants italiens à cette conférence qui encourage le dialogue entre les jeunes de divers horizons pour l’échange d’idées et d’expériences sur des questions qui intéressent le monde. Cette conférence internationale contribue, a-t-il dit, à dynamiser l’esprit d’universalité et d’ouverture sur l’autre sans distinction ethnique, culturelle ou religieuse, à impliquer les jeunes dans le débat sur les crises et les conflits que subissent d’autres peuples sans stéréotypes ni préjugés, et à instaurer un partage de la vie en commun dans un esprit d’ouverture et dans un cadre de globalisation et de rapprochement des êtres humains. Pour sa part, Badia Choulli de l’Université de Carthage en Tunisie a insisté sur la mobilisation des jeunes pour la lutte contre les changements et le réchauffement climatiques, soulignant l’importance de la mobilisation de la communauté internationale pour l’assainissement de l’environnement et l’essor du développement durable.
