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Les concepteurs du Festival Ciné-ville de Casablanca, dont la première édition démarre ce samedi, considèrent que le débat sur le cinéma et la ville est une occasion idoine pour les professionnels et les passionnés du septième art d’apporter des idées novatrices à même de diffuser les valeurs de civilisation. En organisant cet événement artistique, les initiateurs du projet visent à favoriser la connaissance et la diffusion des productions cinématographiques du monde et à créer une opportunité pour la rencontre et l’échange entre les professionnels du cinéma nationaux et internationaux et de mettre en place un cadre de communication entre les cinéastes et le Conseil régional pour le développement et la promotion du secteur cinématographique. L’ambition est également de contribuer de manière substantielle à l’animation culturelle et artistique sur l’ensemble du territoire de la région de Casablanca-Settat et d’encourager les jeunes talents de la région à perfectionner leurs dons créatifs et artistiques, tout en incitant les élèves à découvrir les chemins des salles de cinéma comme lieu d’échange d’une pratique culturelle.
À noter que la première édition du Festival Ciné-ville ne manquera pas de susciter un riche débat, compte tenu de la qualité et de la diversité des origines des films en compétition. Pour cette année, 10 films seront en lice pour la compétition officielle. Il s’agit de «Wajib, l’invitation au mariage» de la réalisatrice palestino-américaine Annemarie Jacir, «Fais soin de toi» du réalisateur algérien Mohamed Lakhdar Tati, le film espagnol «Con il viento» de la réalisatrice Meritwell Collel Aparicio, du long métrage français «C’est tout pour moi» de la réalisatrice Nawel Madani, du film allemand «Meteorstrasse» de la réalisatrice Aline Fischer, «Burn out» du réalisateur marocain Nour-Eddine Lakhmari, «Tunis la nuit» du réalisateur Elyes Baccar, «Kaygi» de la réalisatrice turque Ceylan Özgün Özçelik, «Akhdar Yabes» du réalisateur égyptien Mohammed Hammad et du film espagnol «Julia Ist» de la réalisatrice Elena Martin Gimeno.
Présidé par le Pr Hassan Smili, le jury de la compétition officielle est composé du réalisateur Abdelkrim Mohamed Derkaoui, de la comédienne Leïla Waz et des cinéastes français Stéphanie Duvivier et Glenn Myrent. Une compétition régionale du court métrage est aussi au menu de cette édition.
Avec 6 courts métrages en compétition. Son jury est présidé par le réalisateur Mohamed Chrif Tribak et composé du sociologue Farid Boujida, de l’actrice Sanaa Bahaj et du critique de cinéma Hassan Nrais.
La programmation de cette première édition comprend également des rencontres-débats autour du thème du cinéma et de la ville, un panorama de longs métrages marocains sur Casablanca, des ateliers consacrés aux métiers de cinéma, un master class, une rétrospective et une nuit de la cinéphilie. En reconnaissance de son grand apport dans la promotion du septième art national, un hommage sera rendu au grand réalisateur Mustafa Derkaoui pour ses 40 ans de création cinématographique. Pour rappel, il a réalisé des films cultes comme «Les cendres du clos» en 1976, «Les beaux jours de Shéhérazade» en 1982 ou «Casablanca by night» en 2004.
L’organisation du Festival Ciné-ville de Casablanca ne passera pas inaperçue. La capitale économique du Royaume a, de tout temps, été une source intarissable d’inspiration pour les cinéastes nationaux et étrangers. Faut-il rappeler que la capitale économique a acquis une notoriété mondiale grâce au film «Casablanca» du réalisateur américain Michael Curtiz ? Un grand classique magistralement interprété par Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.
