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BNP Paribas a réalisé en 2017 un bon démarrage de son plan 2020, malgré un environnement de taux et de marché peu favorable. Ce dernier repose sur un programme ambitieux de transformation dans tous les pôles ainsi que sur des stratégies de développement différenciées. Et ce dans le respect d’une politique stricte de responsabilité sociale et environnementale. En 2017, l’activité commerciale du groupe s’est développée surtout dans le cadre d’une croissance européenne plus forte, souligne un communiqué de la banque.
En 2017, la banque française, également présente au Maroc via BMCI, a vu son produit net bancaire baisser de 0,6% par rapport à 2016 totalisant 43,161 milliards d’euros. Ce résultat s’explique principalement par la hausse des frais de gestion de 1,9% sur un an à 29,944 milliards. Ceux-ci incluent l’impact exceptionnel des coûts de restructuration des acquisitions pour 101 millions d’euros ainsi que les coûts de transformation des métiers pour 856 millions d’euros.
Pour sa part, le résultat brut d’exploitation du groupe s’est élevé à 13,217 milliards d’euros en dépréciation de 5,8% comparativement à l’année précédente. En revanche, ce résultat ressort en hausse de 3,8% pour les pôles opérationnels.
Par ailleurs, la banque réduit à nouveau son coût du risque de 10,9% à 2,907 milliards d’euros. Ce faible niveau tient à la bonne maitrise du risque à l’origination, à l’environnement de taux bas ainsi qu’à la poursuite de l’amélioration en Italie grâce au positionnement sur les meilleures clientèles d’entreprises. Dans ces conditions, le résultat net part du groupe s’est élevé à 7,759 milliards d’euros, en appréciation de 0,7% comparativement à 2016.
Souhir Benkirane
