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Au cœur du Jardin zoologique de Rabat

En plus d’être une attraction familiale majeure au Royaume, le Jardin zoologique de Rabat se veut aussi un lieu de préservation du bien-être et de la conservation des animaux. Pour cela, la direction du zoo accorde une grande importance à la recherche scientifique.

Au cœur du Jardin zoologique de Rabat

Lieu emblématique de la région Rabat-Salé-Kénitra, le Jardin zoologique de Rabat se veut l’une des attractions les plus en vue au Maroc. Recueillant près de 180 espèces animales, soit environ 2.000 animaux, le zoo a attiré pas moins de quatre millions de visiteurs depuis son ouverture en 2012. «La collection évolue chaque mois et compte aussi des espèces menacées d’extinction, d’autres inscrites dans le programme d’élevage européen (EEP), dans la convention sur le commerce des espèces de la faune et de la flore (CITES), etc.  Aussi, durant l’année 2017, nous avons été inscrits dans le ZIMS, un logiciel international qui gère les collections animales des zoos, ce qui permet de faciliter l’acquisition ou l’échange entre les différents jardins zoologiques», souligne Abderrahim Essalhi, directeur zoologique, vétérinaire et opérations techniques du Jardin zoologique de Rabat. En plus de son rôle de divertissement, le Jardin zoologique de Rabat a pour mission la préservation du bien-être des animaux, la conservation, la recherche scientifique et l’éducation à l’environnement.

En effet, la sensibilisation du public fait partie des missions clés du zoo. Elle se fait à travers la signalétique qui met en avant toutes les informations scientifiques concernant les animaux du zoo, mais aussi via d’autres infrastructures.  On cite, dans ce cadre, la ferme pédagogique dans laquelle on trouve un certain nombre d’animaux exotiques et domestiques. «La ferme pédagogique permet aux visiteurs de s’approcher de certains animaux, voire de les nourrir, ce qui permet de mieux sensibiliser le public, notamment les plus jeunes d’entre eux», précise Abderrahim Essalhi.
Ce dernier compte également parmi ses infrastructures majeures, le parcours muséographique dans lequel sont présentés certains mammifères préhistoriques découverts au Maroc. Le parcours est dédié à la mise en valeur du patrimoine paléontologique du Maroc et à l’histoire de l’occupation animale sur le territoire marocain, depuis la fin du Tertiaire et tout au long du Quaternaire (à partir de 2.500.000 ans, jusqu’à 7.000 ans avant le présent). Par ailleurs, le parc ouvre aussi régulièrement ses portes aux étudiants de l’Institut vétérinaire, lycéens et doctorants désireux d’étudier et de se spécialiser dans la faune sauvage. En outre, et pour mieux assurer la préservation des animaux, le zoo privilégie le suivi et la prévention de la santé de ses animaux. Pour cela, le Jardin compte une clinique vétérinaire dans laquelle officient deux vétérinaires à plein temps. 

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