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Débat à Casablanca sur la question migratoire et des réfugiés

À l’approche du mois de décembre, qui devrait connaître l’adoption du Pacte mondial pour les réfugiés et celui pour les migrations, la problématique migratoire prend de plus en plus de place dans les débats. Dans ce cadre le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) ont organisé, hier, une rencontre avec les représentants des médias nationaux autour de ces thèmes.

Débat à Casablanca sur la question migratoire et des réfugiés

À quelques jours seulement de l’adoption (probable) du Pacte mondial pour les réfugiés à New York et du Pacte mondial pour les migrations à Marrakech, prévue en décembre prochain, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations et l’Organisation marocaine des droits humains, a initié hier une discussion ouverte avec les médias autour des sujets relatifs à l’asile et à la migration.
Modérée par le chercheur et enseignant à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC), Abdellatif Bensfia, cette rencontre a été l’occasion de revenir sur les détails des deux nouveaux pactes mondiaux. Dans ce sens, la Chef de mission de l’OIM, Ana Fonseca, a insisté sur la dimension humaine du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
Répondant aux questions des journalistes, le représentant du HCR au Maroc, Jean-Paul Cavaliéri, a rappelé de son côté que le fait de «renvoyer dans leurs pays des migrants en situation illégale ne constituait en rien une violation du droit international». Fournissant quelques statistiques sur les réfugiés dans le monde, le responsable a affirmé que le monde comptait aujourd’hui quelque 25 millions de réfugiés. Dix pays seulement en accueillent 60%, a-t-il rappelé, soulignant que la Turquie, l’Ouganda et le Pakistan viennent en tête des pays d’accueil.
Les participants à cette rencontre ont également insisté sur l’importance du rôle à jouer par les médias et par les Organisations non gouvernementales dans l’encadrement des migrants. Ces échanges ont permis la mise en exergue du rôle clé de ces organismes dans le traitement du sujet de l’asile ainsi que celui de la gouvernance internationale de la migration, notamment à l’ère de l’adoption des deux pactes mondiaux.
Pour rappel, le pacte mondial sur les réfugiés a quatre objectifs principaux. Il s’agit d’alléger les pressions sur les pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés, de renforcer l’autonomie des réfugiés, d’élargir l’accès aux solutions des pays tiers et d’essayer d’améliorer les conditions dans les pays d’origine pour permettre aux réfugiés de rentrer chez eux en toute sécurité et dignité. 

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