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Dernière ligne droite pour l’élection des membres du nouveau Conseil national de la presse

Ce sont 37 journalistes qui aspirent à siéger au Conseil national de la presse dont les élections auront lieu le 22 juin prochain. Ces journalistes ont vu leurs candidatures validées par la commission de supervision, contrairement à trois autres dont les demandes ont été invalidées.

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Dans moins d’un mois auront lieu les élections qui permettront de connaitre la composition du Conseil national de la presse (CNP). En effet, la commission de supervision de l’opération d’élection des membres du CNP a validé, jeudi dernier, les candidatures de 37 journalistes aspirant à siéger au sein du Conseil pour son premier mandat de quatre ans. Il s’agit de 16 candidatures au titre des éditeurs de presse (en compétition pour sept sièges). Alors que trois candidatures présentées dans cette catégorie n’ont pas été admises étant donné que leurs dossiers étaient incomplets, précise la commission de supervision dans un communiqué. 
Pour les candidats à élire dans la catégorie des journalistes professionnels, 21 noms sont en lice répartis autour de trois listes pour remporter les sept sièges en jeu (le mode électoral aura lieu par liste). Listes dont chacune respecte «la représentativité des différentes catégories de la presse et de l’information», ainsi que l’exige la loi portant création du CNP. C’est-à-dire que ces listes prennent en compte la représentativité de quatre journalistes issus de la presse, deux de l’audiovisuel et un agencier. 
À la lecture des noms des éditeurs de presse qui se présentent comme candidats, on constate que les membres de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) font du forcing avec plusieurs candidatures. Il s’agit de l’actuel président de la Fédération, Noureddine Miftah, l’ancien président, Abdelmounaim Dilami, et d’autres noms ayant eu des responsabilités au sein de la Fédération, comme Fatima Zohra Ouriaghli, Mohamed Selhami… À ces noms s’ajoutent d’autres directeurs de journaux comme Saad Benmansour, Fahd Yata, Abdelhamid Jmahri, Mehtat Rakas, Rachid Nini, Maria Mokrim… 
En ce qui concerne les trois listes relatives à la catégorie des journalistes, elles sont de deux catégories. L’une portée par le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) s’alliant avec un autre syndicat de journalistes affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), la Fédération nationale du journalisme, de l'information et de la communication. Liste baptisée «Liberté, professionnalisme et intégrité». Le journaliste placé à la tête de cette liste est Hamid Saadni qui a bâti sa carrière professionnelle au sein de la chaine nationale 2M. D’ailleurs, le SNPM prévoit un conseil national le 2 juin prochain dont l’une des questions à traiter sera certainement la mobilisation pour gagner cette échéance électorale. 
La deuxième liste, sans appartenance syndicale, a choisi comme devise «Le changement». Elle est menée par Ali Bouzerda, directeur du site «article19.ma» et ancien directeur de l’agence de presse MAP. Une troisième liste ayant pour slogan «Fidélité et responsabilité», également sans appartenance syndicale, est portée par Abdessamad Benchrif, l’actuel directeur de la chaine télévision Al Maghribia. 
Il faut dire que cette échéance électorale propre à la profession du journalisme a animé le débat entre les membres de la corporation. Tant les débats sur la toile qu’en marge des différentes rencontres réunissant les journalistes, le thème de ces élections sont animés par des discussions sur la question. Ainsi, des critiques sont adressées à certains candidats, un soutien est affiché à l’égard d’autres… Mais, c’est le scrutin prévu le 22 juin qui sera déterminant. Il aura lieu à travers dix bureaux à Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Oujda, Marrakech, Agadir, Beni Mellal, Laâyoune et Dakhla. En ce qui concerne les électeurs pour la catégorie des éditeurs, ils vont procéder tous au vote dans le bureau de Casablanca. 

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