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Jeudi 28 Mars 2024
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Le désengagement américain suscite un vaste élan de soutien au Conseil des droits de l'Homme

Le retrait des États-Unis mardi du Conseil des droits de l'Homme a suscité un vaste élan international de soutien au Conseil des droits de l'Homme (CDH), un organe de 47 membres élus pour trois ans actuellement en réunion à Genève.

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L'ambassadeur slovène, Vojislav Suc, a défendu l'organe onusien qu'il préside cette année en affirmant qu'il est la seule instance intergouvernementale chargée des questions des droits humains dans le monde. S'exprimant lors de la 38e session du CDH, il a relevé que si les questions de droits de l'Homme n'étaient pas discutées au sein du Conseil, «elles auraient peu de chance d'être traitées efficacement n'importe où ailleurs». La délégation de l'Union européenne s'est de son côté déclarée «résolument engagée en faveur du Conseil des droits de l'homme», affirmant sa détermination à agir en vue de surmonter les problèmes dont il pâtit malgré le retrait américain. L'ambassadeur chinois Yu Jianhua a, à son tour, apporté le soutien de son pays aux institutions multilatérales abandonnées par le Président américain Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir. Le Conseil des droits de l'Homme, a-t-il dit, «représente un organe majeur pour promouvoir la protection et le respect des droits humains». La Russie a, pour sa part, dénoncé le «mépris» dont a fait part Washington envers les Nations unies après son retrait du CDH, une décision qu'elle juge «erronée». «Les États-Unis ont une nouvelle fois porté un grave coup à leur réputation de défenseurs des droits de l'Homme. Ils ont montré leur mépris pour l'ONU et ses structures», a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.                         
 

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