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Dina Bensaïd : «Ce Festival mériterait plus de visibilité et de rayonnement à l'international»

Le Printemps musical des alizés revient dans sa 18e édition qui se déroulera du 26 au 29 avril à Essaouira. Les passionnés de musique de chambre et d’art lyrique seront bien servis cette année avec une programmation merveilleusement concoctée par la directrice artistique, Dina Bensaïd.

Dina Bensaïd : «Ce Festival mériterait plus de visibilité et de rayonnement à l'international»
En clôture, Thomas Leleu fera découvrir au public le Tuba, habituellement employé comme instrument de fond d'orchestre.

«Cette année, la passion s'invite à Essaouira, thème de l'année. Les passions de l'âme ont souvent été le prétexte de la création de chefs-d'œuvre de musique classique, que nous écoutons encore aujourd'hui avec une grande admiration. La musique est le langage de l'émotion, quel autre thème nous rapprocherait au plus près de l'essence de cet art que la passion ?» souligne la directrice du festival, Dina Bensaïd. En effet, ce sera une programmation promettant de beaux moments pour les mélomanes qui attendent avec impatience ce rendez-vous printanier pour découvrir des instrumentistes talentueux, interprétant des œuvres de grands maîtres de musique de chambre. Brahms, Schumann, Mendelsohn, Schubert, Beethoven, Dvorak, Prokoviev et Bernstein seront, de ce fait, présents à travers eux.
«Il n'existe nulle part dans le monde un Festival de musique classique qui programme des artistes de cette qualité et qui soit entièrement gratuit pour le public. Il est également rare de trouver des festivals qui visent à sortir la musique classique de ses lieux traditionnels, allant dans les riads, ou encore investissant les rues. Nous sommes en ce sens privilégiés, et je pense que ce Festival mériterait plus de visibilité et de rayonnement à l'international», renchérit la directrice artistique.
Cette édition restera, sans aucun doute, comme les précédentes, gravée dans la mémoire du public, sachant qu’elle sera consacrée à une partie de l’œuvre de Brahms, notamment sa Symphonie n°1, son Quatuor pour cordes et sa Sonate pour violoncelle et piano. À partir de ce fil conducteur, Dina Bensaïd estime faire revisiter en 12 concerts les compositeurs les mieux inspirés et les plus exaltants de l’époque romantique, de Schumann à Mendelsohn et de Schubert à Beethoven, sans oublier Dvorak, Prokoviev ou Bernstein. Ainsi, comme l’indique le communiqué de présentation de cette 18e édition, la soirée d'ouverture sera honorée par la présence de Deborah Nemtanu au violon et Dominique de Willencourt au violoncelle, qui se joindront au pianiste Romain Descharmes pour un concert autour du trio Les Esprits de Beethoven. «L’art lyrique aura également une place toute particulière dans cette édition : Oriane Moretti présentera un spectacle autour de la vie de Clara Schumann avec le Chœur philharmonique du Maroc, pour la première fois a capella à Essaouira dans son concert “À cœur ouvert”. Autres grands moments de cette édition 2018, l'Orchestre philharmonique du Maroc, sous la baguette d'Olivier Holt, nous fera valser avec “Roméo et Juliette”. La version Prokofiev viendra compléter celle de Leonard Bernstein et son “West Side Story” qui remet à la page cette tragédie des années 1950 à New York».
Comme chaque année, le Printemps des alizés fête la Matinée Jeunes talents avec les enfants du programme socioculturel Mazaya, ou encore la balade musicale au cœur de la médina d'Essaouira. Sans oublier le programme dédié au violoncelle avec Élisa Huteau, qui sera aux côtés de la pianiste Dina Bensaïd. Puis les concertos de Mendelsohn et Schumann, respectivement pour violon et violoncelle, avec l'Orchestre philharmonique du Maroc.
En clôture, la directrice artistique a choisi Thomas Leleu pour faire découvrir au public le Tuba, habituellement employé comme instrument de fond d'orchestre. Mais Thomas lui donne l’importance qu’il mérite, aux côtés d’un quintette à cordes. Une sélection qui vaut vraiment le détour à la Cité des alizés.

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