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Les directeurs politiques de la Coalition mondiale contre Daech examinent à Rabat les moyens de contrecarrer la menace terrorisme en Afrique

En réunissant aujourd’hui à Rabat les directeurs politiques de la Coalition mondiale contre Daech, le Maroc confirme son engagement dans la lutte globale contre le terrorisme et conforte son statut d’acteur régional incontournable dans la stratégie visant à juguler ce fléau planétaire.

Les directeurs politiques de la Coalition mondiale contre Daech examinent à Rabat les moyens de contrecarrer la menace terrorisme en Afrique
Le Maroc a toujours pris part aux rencontres visant à contrer la menace terroriste.

Rabat abrite aujourd’hui une réunion des directeurs politiques de la Coalition mondiale contre Daech. Selon un communiqué du département d’État américain, cette importante rencontre mettra l'accent en particulier sur la présence de «l'État islamique» en Afrique et inclura une discussion détaillée des priorités pour les multiples axes d'action de la Coalition, y compris la stabilisation, les combattants terroristes étrangers, le financement antiterroriste et les messages antiradicalisation.
«Alors que la Coalition continue de travailler avec des partenaires locaux pour libérer les bastions restants de “l'État islamique” en Syrie, cette réunion sera l'occasion pour les partenaires de la Coalition de discuter des prochaines étapes pour assurer une défaite durable de Daech en Irak et en Syrie, ainsi que les moyens d’accélérer notre approche collective de lutte contre les ambitions mondiales» du groupe jihadiste, souligne le département d’État US. Compte tenu de l’importance cruciale de cette réunion, une délégation interinstitutionnelle américaine, conduite par l’Envoyé spécial du Président Trump pour la Coalition mondiale contre Daech, Brett McGurk, y prend part.

En réunissant les directeurs politiques de la Coalition mondiale contre Daech, le Maroc confirme son engagement dans la lutte globale contre le terrorisme et conforte son statut d’acteur régional incontournable dans la stratégie visant à juguler ce fléau planétaire. Lors de la dernière réunion des hauts responsables de la Coalition qui a eu lieu le 13 février dernier au niveau ministériel au Koweït, le Maroc avait en effet réitéré sa disposition à agir de concert avec la communauté internationale pour faire pièce à la menace terroriste. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita avait déclaré sans ambages à cette occasion que le Royaume faisait sien l’effort international mené dans ce cadre. Il avait affirmé à cet égard que «le Maroc, qui partage les objectifs de la Coalition, œuvre à tous les niveaux afin de susciter une réponse internationale qui soit à la hauteur de la menace qui nous guette».
De même, M. Bourita avait tenu à retracer les grandes lignes de la stratégie marocaine de lutte contre le terrorisme et la radicalisation considérée aujourd’hui comme une référence dans le système des Nations unies. Le Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité de l’ONU, en 2014, avait en effet tenu une réunion ayant permis de partager l’expérience marocaine et le modèle de coopération développé par le Maroc avec les pays africains en la matière.

La pertinence, l’efficacité et le caractère holistique de cette expérience ont fait du Maroc un acteur primordial et un modèle inspirant beaucoup de pays. Ce n’est nullement le fruit du hasard si le Royaume copréside actuellement avec les Pays-Bas le Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), qui compte 30 membres parmi les plus engagés sur la scène internationale dans la lutte contre le terrorisme. Et ce n’est pas pour rien qu’il a été réélu pour un deuxième mandat jusqu’en 2020. Sur le plan interne, la stratégie développée repose sur une architecture institutionnelle et juridique qui intègre la dimension sécuritaire, tout en contribuant à promouvoir, de manière complémentaire, la croissance économique et le développement social et humain, ainsi que la préservation de l’identité culturelle et cultuelle et le renforcement de l’État de droit, toujours selon M. Bourita. 
 

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