Le droit à l’environnement en débat à la Faculté de Casablanca-Aïn Chock

La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Casablanca-Aïn Chock a abrité, samedi dernier, une journée scientifique autour du thème «La troisième génération des droits de l’Homme. Le droit de l’environnement comme modèle : quel rôle pour l’acteur territorial ?» Cette rencontre, organisée par le master des politiques et droit de l’environnement, a eu lieu dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Déclaration des droits de l’Homme. Des universitaires, des élus, des défenseurs des droits de l’Homme et des écologistes ont pu ainsi «discuter des problématiques relatives à la troisième génération de droits de l’Homme mentionnée par les différentes conventions internationales ainsi que la Constitution marocaine dans son article 19», explique la coordinatrice de ce master, Hassana Kejji. À cette occasion, le doyen de la Faculté, Abdellatif Komat, a souligné que la problématique du climat était posée sur le plan mondial et que l’université doit participer à la formation touchant le volet juridique et les politiques liées à l’environnement. Il a également insisté sur l’importance du droit de l’environnement comme composante intégrante des droits de l’Homme ainsi que sur le rôle que les acteurs locaux ainsi que la société civile sont appelés à jouer dans le contexte de la régionalisation avancée. Pour sa part, l’ancien délégué interministériel chargé des droits de l’Homme, Mahjoub El Haiba (l’un des premiers juristes du droit de l’environnement à la Faculté de droit), a brossé un tableau de l’évolution historique du cadre juridique et institutionnel en la matière.