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Une enquête de sauvegarde s'ouvre ce mardi

Une enquête de sauvegarde sur les importations de panneaux de bois revêtus sera ouverte par le ministère ce 31 juillet, faisant suite à une requête de la société Cema Bois de l’Atlas. Une décision justifiée par un accroissement de 140% entre 2013 et 2017 de ces importations. Ce qui a causé un «dommage grave» à l'industrie nationale.

Une enquête de sauvegarde s'ouvre ce mardi

Les importations de panneaux de bois revêtus pourraient, à leur tour, faire face au bouclier de la défense commerciale. Une enquête de sauvegarde sur ces importations sera ouverte par le ministère de l’Industrie, de l'investissement, du commerce et de l’économie numérique à compter de ce mardi 31 juillet. Et ce, suite à une requête de la société Cema Bois de l’Atlas (CBA), l’unique producteur des panneaux de bois concernés. Cette requête a, en effet, été considérée comme recevable par le ministère, vu que, explique-t-il, les éléments et renseignements qui y figurent sont «objectifs, documentés et suffisants pour justifier l'ouverture» de cette enquête.
Ainsi, «selon la requête et d'après les informations dont dispose actuellement le ministère», le total des importations du produit concerné a augmenté de 2,5 millions de m² entre 2013 et 2017, soit une 140% de plus.

Cet accroissement massif des importations «semble être le résultat de circonstances imprévues, telles que l'augmentation des capacités de production dans des pays tiers dans un contexte caractérisé par une baisse considérable de la consommation domestique dans ces pays avec une importante perte de débouchés régionaux au cours des dernières années», selon ces données. De même, ajoute le ministère, cette requête fait valoir l'existence d'éléments de preuve «suffisants» montrant que le volume et les prix des importations du produit considéré ont causé un «dommage grave» à l'industrie nationale. Ce qui s’est traduit, est-il précisé, par une dégradation de plusieurs indicateurs économiques, notamment la part de marché, la profitabilité, les prix de vente et l’emploi.
Pour mener l’enquête, le ministère prévoit d’adresser des questionnaires aux producteurs nationaux, aux importateurs et aux producteurs et/ou exportateurs étrangers du produit en question. Les autres parties concernées qui veulent recevoir un questionnaire et prendre part à l'enquête doivent prendre contact avec le ministère dans un délai de 15 jours à compter de la date d'ouverture de l'enquête, soit au plus tard le 17 août, indique la tutelle.
Les parties qui s'estiment concernées par l'enquête disposent d'un délai de 30 jours à compter de la date de l’ouverture de l'enquête, soit au plus tard le 10 septembre, pour se faire connaitre en tant que partie intéressée.

Les parties concernées ont également jusqu’au 10 septembre pour émettre, par écrit, indépendamment des réponses aux questionnaires, leurs avis et commentaires sur l'ouverture de l’enquête. Le ministère peut également organiser une audition publique pour les parties intéressées. 
L’enquête devra être bouclée dans 9 mois, mais ce délai peut être porté jusqu’à 12 mois si des circonstances spéciales le justifient, note le 
ministère.

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