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Le Forum qui s’est tenu jeudi dernier dans les locaux de la business school marocaine à Casablanca, a axé ses travaux sur la thématique de «L'éducation et le savoir au service de la prospérité commune», avec comme objectif global permettre aux entrepreneurs, dirigeants et investisseurs marocains et chinois de se rencontrer, de mieux se connaître et d’explorer les opportunités d’affaires tant au Maroc qu’en Afrique. Le Morocco China Corporate Bridge 2018 a été marqué par la participation de Mounia Boucetta, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, qui a exposé devant les participants chinois les innombrables atouts du Maroc après avoir démontré comment les relations privilégiées sino-marocaines ont pris de l’ampleur sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI. «Le Maroc et la Chine ont dépassé le simple cadre de coopération bilatérale pour s’engager dans un partenariat plus stratégique qui est de nature à favoriser une plus forte impulsion et plus grande dynamique avec la recherche d’un gain partagé», a-t-elle souligné. La responsable a saisi l’opportunité pour lancer un appel au secteur privé, celui de la finance, pour qu’il contribue à «donner consistance et forme au partenariat sino-marocain dans le cadre de la ceinture de la soie», et ce à travers la mise en place de projets et surtout «d’instruments financiers pour la concrétisation de ces projets à l’échelle bilatérale, multilatérale ou tripartite au niveau du continent africain».
Soulignant à son tour l’excellence des relations sino-marocaines, l’ambassadeur de Chine au Maroc, S.E.M. Li Li, a tenu à mettre l’accent sur l’importance de ce genre d’initiative en tant véritable plateforme d’échange entre entrepreneurs et futurs entrepreneurs des deux pays. «La coopération dans le secteur académique est très importante, car elle permet de véhiculer des messages entre les acteurs des deux pays et contribue ainsi à leur rayonnement. Je crois que sur la base cette coopération entre ces deux institutions prestigieuses il est possible de réaliser de grandes ambitions», indique le diplomate dans une déclaration à «Éco-Emploi».
À ce sujet, Thami Ghorfi, président de ESCA École de Management, explique que ce genre d’initiative fait partie du rôle de l’établissement dans l’accompagnement des entreprises et des acteurs économiques : «Notre mission est de former des managers entrepreneurs et socialement responsables, capables d’accompagner les performances des entreprises, mais aussi leur internationalisation. Nous encourageons et soutenons tout ce qui favorise l’ouverture d’esprit et l’ouverture sur le monde et nous sommes convaincus que de cette manière, les étudiants que nous formons au sein de notre institution seront capables d’aller chercher les opportunités dans un marché global et de les saisir même en extrême Orient». Des opportunités qui se présentent plus que jamais au marché chinois comme l’a signalé le doyen de China Europe International Business School, Yuan Ding. «La Chine n’est plus une usine, mais un marché de consommation», a-t-il précisé. Ceci explique l’intérêt recherché par la délégation d’hommes d’affaires chinois qui accompagne le Dean de CIEBS. Ce dernier a par ailleurs fait savoir que, outre le secteur touristique, ces investisseurs, une trentaine, sont à la recherche de partenariats dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie manufacturière.
À noter que l’évènement a connu la participation de plusieurs entreprises chinoises installées ou en cours d’installation au Maroc, venues partager leurs expériences avec les visiteurs, notamment BYD (Build Your Dreams), Huawei et Shandong Power
Construction.
