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Les écoles primaires ferment leurs portes, ce lundi, dans toute la province de Téhéran, à l'exception de trois petites villes, à cause d'une pollution atmosphérique très élevée, ont fait savoir dimanche soir les autorités locales. La circulation alternée sera étendue à l'ensemble de la ville de Téhéran, qui compte quelque 8,5 millions d'habitants, conformément à une décision des autorités, qui ont également recommandé aux personnes fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou souffrant de problèmes cardiovasculaires) de rester chez elles.
Selon les autorités municipales, la concentration en particules fines (PM2,5) est montée lundi à 144 microgrammes par mètre cube en moyenne pour l'ensemble de la capitale, avec des pics à 169 µg/m3 dans certains quartiers, alors que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande un taux inférieur à 25 µg/m3 en moyenne sur 24 heures.
Les écoles étaient déjà restées fermées pendant plusieurs jours à cause de la pollution à la mi-décembre dernier.
La pollution atteint des pics à Téhéran, agglomération située entre 1.400 et 1.800 mètres, tous les ans durant cette période de l'année en raison du phénomène dit de l'inversion thermique»: l'air froid en altitude empêche l'air chaud et pollué de se dégager. Cette année, la très faible pluviométrie depuis le début de l'automne a encore accentué le problème.
Selon les médias iraniens, la pollution dans la capitale, habituée aux embouteillages monstres, est provoquée à 80% par les gaz d'échappement.
