«Nous ne pouvons pas commettre les mêmes erreurs qu'en 2011, lorsqu'un départ prématuré d'Irak a permis à Al-Qaïda et à d'autres organisations terroristes de “causer des ravages et de survivre dans le pays”», a souligné le chef de la diplomatie américaine dans un discours à Washington sur la politique étrangère de l'administration Trump. M. Tillerson a défendu fermement les politiques de la Maison-Blanche en Syrie et dans la région, affirmant que durant sa première année de mandat, le Président Donald Trump a réussi «à porter un coup sérieux» à l’organisation radicale et à d'autres groupes terroristes dans ce pays en guerre. «Contrairement aux administrations précédentes dont les décisions ont encouragé le régime de Bachar Al-Assad et l’EI», le Président Trump a pris des «mesures décisives» pour accélérer les progrès réalisés en Syrie et en Irak et venir à bout du groupe terroriste et de ses alliés, a-t-il ajouté. Tout en reconnaissant le scepticisme d’un nombre d’Américains à l'égard de l’implication croissante en Syrie, M. Tillerson a argué qu'il était «vital pour les États-Unis de rester engagés» dans le pays pour éliminer complètement tous les espaces ingouvernables qui pourraient devenir un «terrain fertile pour l’EI». Depuis août 2014, les États-Unis mènent une campagne militaire contre l'EI en Irak et en Syrie, notamment à travers des frappes aériennes menées en coordination avec une soixantaine de pays, la formation de 12 brigades irakiennes et l'entrainement et l'équipement des opposants syriens modérés.
Les États-Unis maintiendront leur présence militaire en Syrie
Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, a indiqué, mercredi, que les États-Unis maintiendront leur présence militaire en Syrie jusqu'à ce que le groupe État islamique (EI) soit totalement vaincu, affirmant que l’administration Trump ne répétera pas les «erreurs» des administrations précédentes.
Avec Agences
|
18 Janvier 2018
À 18:07